Le Real Madrid a fait preuve d’une maîtrise surprenante lors de ce match, ne commettant qu’une seule faute face à Girona, un chiffre qui a égalé le plus faible nombre de fautes depuis la saison 2005-2006 en Liga. Cette performance est d’autant plus remarquable quand on considère l’intensité et le rythme habituellement présents dans les matches de cette compétition.
Selon les données de MARCA, la dernière fois qu’un tel chiffre a été atteint remonte à un match entre Villarreal et Eibar en 2015. Ce contrôle parfait démontre une gestion idéale du ballon et une discipline tactique impressionnante, permettant au Real de dominer sans avoir besoin de recourir aux fautes pour stopper les attaques adverses.
En revanche, cette gestion calme du jeu a aussi été perçue comme un signe d’un manque d’intensité. Le faible nombre de fautes a révélé une rencontre plutôt tranquille, sans les confrontations physiques habituelles qui sont souvent synonymes de matches intenses. Le Real Madrid, bien que dominant sur le plan du jeu, n’a pas forcé le pressing ou l’agressivité dans ses interventions, ce qui a ralenti le rythme global du match.
- À lire aussi : « Le Real Madrid et l’Atlético auront le même temps de repos avant la Ligue des champions«
Un match sans intensité de la part du Real Madrid ?
L’absence de fautes, bien qu’impressionnante sur le plan technique, a aussi donné l’impression d’un manque de combativité. Les deux équipes, tout en maîtrisant leurs duels, n’ont pas cherché à créer des moments forts ou des confrontations physiques marquantes. Ce manque de tension a fait de cette rencontre un match plus calme, avec une intensité relativement faible, ce qui peut décevoir certains spectateurs habitués à un jeu plus incisif et énergique.
8 – El Real Madrid-Girona ha igualado el registro más bajo de faltas cometidas en un partido de LaLiga desde la 2005/06 (ocho, como en el Villarreal-Eibar de febrero de 2015). Limpio. pic.twitter.com/tMJ85LoUkG
— OptaJose (@OptaJose) February 23, 2025
Ce match, bien que propre et tactiquement solide, a laissé une impression de tranquillité, où l’absence d’engagement physique n’a pas permis de créer de véritables moments de suspense.
Paul Drisse
0 commentaires