Fort en rebondissements, la saison du Real Madrid a failli tourner au vinaigre à plusieurs reprises. Entre séquences délicates sur le plan sportif, blessures à répétition à des moments clés et l’impact d’autres facteurs externes, plusieurs éléments ont pesé sur le développement de l’équipe cette saison.
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Une attitude apathique en début de saison qui aurait pu tout compromettre
Les premiers mois du Real Madrid ont été marqués par des revers inquiétants, révélant une équipe loin d’être entrée dans sa saison. Les défaites face au LOSC, à l’AC Milan, à l’Athletic Bilbao et surtout l’humiliation infligée par le FC Barcelone ont mis en lumière un collectif sans réaction, peinant à imposer son jeu et à montrer le visage conquérant de la saison dernière.
Avec neuf points de retard sur le leader barcelonais en Liga et une position délicate en Ligue des champions, les hommes de Carlo Ancelotti semblaient au bord du gouffre. Pourtant, le Real Madrid a su redresser la barre, retrouvant progressivement son agressivité et sa rigueur dans tous les secteurs du jeu. Ce sursaut était indispensable pour éviter une saison cauchemardesque et remettre l’équipe sur le bon chemin.
La blessure de Carvajal : un tournant dans la saison du Real Madrid
Le 5 octobre 2024, le Real Madrid reçoit Villarreal, une équipe toujours redoutable en Liga. Ce samedi soir, les Merengue décrochent une victoire précieuse grâce à deux superbes réalisations de Vinícius Jr. et Valverde. Pourtant, ce qui va marquer cette soirée, c’est un événement bien plus dramatique : la grave blessure de Dani Carvajal en toute fin de match.
Un cri de douleur retentit dans le Santiago Bernabéu, glaçant l’ambiance. Le verdict tombe : rupture des ligaments croisés. Un coup dur pour le capitaine madrilène, véritable artisan des triomphes du Real Madrid et de l’Espagne à l’Euro, et sacré 4ᵉ au Ballon d’Or la saison passée. À 33 ans, il subit la pire blessure possible pour un footballeur.
Son absence laisse un vide immense. Leader du vestiaire, joueur clé de l’effectif, Carvajal dominait son poste de latéral droit avec une constance exceptionnelle. Le Real Madrid doit désormais faire sans lui. Mais qui pour le remplacer ? Lucas Vázquez, son back-up naturel, peine à endosser ce rôle. Résultat, la blessure du capitaine coïncide avec une semaine cauchemardesque pour le club madrilène : défaites humiliantes à domicile face au FC Barcelone et à l’AC Milan, où le manque d’un leader défensif s’est cruellement fait ressentir.
Heureusement, un homme va empêcher le naufrage : Federico Valverde. L’Uruguayen, repositionné au poste de latéral droit, endosse avec brio le remplacement de Dani Carvajal, sauvant ainsi une saison qui aurait pu pencher du mauvais côté au vu des manquements dans ce secteur.
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Un arbitrage scandaleux qui plombe la saison du Real Madrid
Si la blessure de Carvajal a affaibli le Real Madrid, un autre facteur a également pesé lourd dans la balance : des décisions arbitrales à répétition qui ont directement coûté des points précieux aux hommes de Carlo Ancelotti. Au cours de la saison, les Merengue ont été victimes d’erreurs flagrantes, créant un sentiment de frustration et d’injustice au sein du club et chez les supporters.
Tout a commencé le 14 décembre 2024, lors du match contre Rayo Vallecano (3-3), lorsque Vinícius Jr, fraîchement entré en jeu, est sanctionné d’un carton jaune pour une protestation à première vue anodine, le suspendant pour le match suivant contre Séville. Quelques minutes après, une faute évidente sur le Brésilien dans la surface, qui aurait dû entraîner un penalty, n’est pas sifflée.
Le 1er février 2025, lors de la défaite 1-0 contre l’Espanyol Barcelone, Carlos Romero découpe Kylian Mbappé par derrière dans un tacle dangereux qui aurait dû mériter un carton rouge. Pourtant, ni l’arbitre ni le VAR ne réagissent, laissant Romero indemne. Pour couronner le tout, il inscrit le but de la victoire à la 85ᵉ minute, ajoutant une nouvelle couche d’injustice.
Dans le derby contre l’Atlético Madrid (1-1), l’arbitrage joue encore un rôle décisif. Un penalty est accordé aux Colchoneros pour une faute contestable de Tchouaméni sur Samuel Lino. Puis, le 24 février 2025, face à Osasuna (1-1), trois penalties évidents ne sont pas sifflés, et Jude Bellingham est expulsé pour avoir prononcé un « fuck off ».
Enfin, contre le Betis Séville (2-1), Rodrygo subit un contact dans la surface sans que l’arbitre ne réagisse. Ces erreurs répétées ont coûté des points précieux au Real Madrid cette saison et ont mis en évidence les failles du système arbitral espagnol, alimentant la frustration du club et de ses supporters.
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