Camavinga a traversé une année compliquée. Touché à trois reprises, il a vu son temps de jeu se réduire et Dani Ceballos lui être préféré à plusieurs reprises. Pourtant, dimanche dernier, lors de la victoire de la France contre la Croatie, il a montré qu’il n’avait rien perdu de son talent. Pendant 15 minutes en prolongation, il a affiché un 100 % de passes réussies (11 sur 11), rappelant à tous pourquoi il est considéré comme l’un des milieux les plus prometteurs de sa génération.
Le 8 avril prochain, il aura l’occasion de démontrer sa valeur contre Arsenal en Ligue des champions. Aux côtés de Luka Modric, qui a brillé récemment face aux Bleus, il devra imposer son impact physique et sa qualité technique pour dominer l’entrejeu.
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Un tournant à ne pas manquer pour Camavinga À seulement 22 ans, Camavinga a déjà connu plusieurs moments difficiles cette saison. Sa première blessure, une entorse du ligament collatéral interne du genou gauche, l’a privé de la Supercoupe d’Europe et de dix matchs. Son retour a été suivi d’un autre coup dur : une rupture du biceps fémoral gauche contre Liverpool, l’écartant encore deux semaines et demie. Puis, une troisième blessure face au Celta l’a tenu éloigné des terrains pendant près d’un mois.
Ces absences répétées ont freiné sa progression et l’ont empêché de retrouver son meilleur niveau. Mais à l’Emirates comme le précise
AS, il a une opportunité en or. Avec la confiance d’Ancelotti et un rôle clé à jouer dans ce quart de finale, Camavinga peut transformer cette saison compliquée en tremplin vers une fin d’exercice réussie.
LOUIS LEMARECHAL
