Lamini Fati, la nouvelle pépite du Real Madrid formée dans l’adversité

par | 28/03/2025 - 14:03 | 0 commentaires

Lamini Fati, jeune défenseur de 18 ans, est l’un des nouveaux talents du centre de formation du Real Madrid. Arrivé de Leganés en janvier, son parcours, marqué par des sacrifices familiaux, témoigne d’une détermination hors norme.

Lamini Fati a rejoint le Real Madrid cet hiver, mais son ascension n’a rien d’un conte de fées. Né de parents originaire d’Afrique dans un quartier modeste de Madrid, il a dû franchir de nombreux obstacles pour se rapprocher du football professionnel. Son enfance, entre terrains de rue et entraînements compliqués à rejoindre, a forgé son caractère de compétiteur.

C’est en janvier que Fati a signé son contrat avec le club merengue, une consécration pour lui et sa famille, passionnée de football. Formé au club modeste d’Unión Adarve avant de rejoindre Leganés, il a toujours su faire parler son physique et son intelligence de jeu. Émue par cette étape décisive, sa mère, Linda, confie à Relevo que « c’est un rêve devenu réalité ».

Fati : Un destin marqué par la lutte

Derrière Lamini Fati se cachent des années de sacrifices. Son père, Sayo, est arrivé en Espagne après un long périple depuis la Guinée-Bissau, enchaînant les petits boulots pour offrir un avenir à ses enfants. Sa mère, Linda, venue d’Angola, a multiplié les emplois précaires avant de régulariser sa situation. Leur engagement total a permis à Lamini de poursuivre son rêve, malgré des difficultés logistiques, notamment pour rejoindre ses entraînements à Leganés dès l’âge de 13 ans.

Son parcours a également été marqué par un épisode unique : sa naissance. « Le cordon ombilical, je l’ai coupé moi-même avec un lacet et une paire de ciseaux », raconte Sayo, contraint d’improviser alors que sa femme accouchait seule chez eux. Cet événement illustre la résilience d’une famille qui a toujours trouvé des solutions face à l’adversité. Aujourd’hui, Lamini Fati est une promesse du Real Madrid, prêt à gravir les échelons pour se faire une place au plus haut niveau. Et il faut bien l’avouer, ce serait mérité.

Edgar Yon

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