Arrivé au Real Madrid en 2006 en provenance de la Juventus pour 14 millions d’euros, à la demande de Fabio Capello, Emerson Ferreira da Rosa n’aura finalement passé qu’une seule saison chez les Merengues. Malgré un titre de champion d’Espagne remporté, le milieu brésilien n’a disputé que 34 matchs sous la tunique blanche avant de s’envoler vers le Milan AC.
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Le joueur surnommé le PUMA a vécu des moments difficiles au sein de la Casa Blanca. Un jour, lors de la rencontre face au Deportivo La Coruña, Fabio Capello fait appel à lui pour entrer en jeu. Mais Emerson, inhibé par le stress et la pression du Santiago Bernabeu refuse de se lever et d’entrer en jeu. Un évènement qui reflète parfaitement les périodes de mal-être qu’il a pu connaître à Madrid. Pourtant, l’ancien joueur ne retient que les bons moments et parle de l’intensité unique qui règne au Real Madrid.
Des difficultés au Real Madrid pour Emerson
Emerson Ferreira da Rosa est arrivé au Real Madrid dans une période complexe, alors que le FC Barcelone dominait le football espagnol avec des stars comme Ronaldinho, Eto’o ou Thierry Henry. Dans des propos rapportés par Marca, l’ancien milieu de terrain brésilien se remémore ce contexte particulier : « Cette année-là, il y a eu un changement de présidence. Le club était en pleine restructuration et Fabio Capello a été nommé pour mettre fin à l’hégémonie du Barça. »
Malgré son expérience en Coupe du monde, Emerson a eu du mal à trouver sa place à Madrid. Il reconnaît : « Les six premiers mois ont été très compliqués. Il a fallu s’adapter au championnat espagnol, complètement différent du football italien, et aussi à l’environnement du club. »
Confronté à l’exigence d’un public habitué au spectacle, même un entraîneur pragmatique comme Capello a dû revoir ses principes :
« Là-bas, les supporters veulent voir des festivals de buts. Une victoire 1-0 ou 2-0 ne les satisfait pas toujours. » Cette pression permanente, caractéristique du Real Madrid, a freiné Emerson dans sa progression. Aujourd’hui, avec du recul, il admet que pour réussir au sein du plus grand club du monde, « il faut apprendre à dominer cette pression et à la transformer en force. » Une période qui lui a permis d’évoluer en tant que footballeur.
Ecrit par Louis LEMARECHAL