Ce moment, crucial pour la stabilité économique des clubs espagnols, reflète directement les performances sportives de l’année écoulée. En effet, 25 % des revenus télévisés totaux sont alloués selon le classement final, ce qui signifie que plus une équipe termine haut dans le tableau, plus sa part est importante.
- À lire également : Le Real Madrid désigné comme le club le plus valorisé au monde
Le Real Madrid talonne le Barça
Sans surprise, le FC Barcelone, sacré champion, décroche la plus grande part avec 57,84 millions d’euros. Juste derrière, le Real Madrid, deuxième, empoche 51,03 millions, tandis que l’Atlético de Madrid, qui complète le podium, reçoit 44,23 millions. L’Athletic Club, auteur d’une très belle saison avec une quatrième place, obtient 37,42 millions d’euros.
Selon Bernabeu Digital, dans la partie médiane du classement, les montants sont moins élevés mais demeurent stratégiques. Villarreal, cinquième, récupère 30,62 millions d’euros, tandis que le Real Betis, sixième, reçoit 23,81 millions. Le Celta de Vigo (7e) engrange 17,01 millions, suivi du Rayo Vallecano (8e) avec 11,91 millions et d’Osasuna (9e) à 10,21 millions. Ces sommes sont souvent déterminantes pour les clubs de milieu de tableau qui comptent sur ces apports pour renforcer leur effectif ou assainir leur gestion.
💵 El dinero que ha ganado cada equipo por su posición final en LaLiga pic.twitter.com/0xsSPZyM0i
— MARCA (@marca) May 27, 2025
En bas du classement, les recettes s’effondrent. Leganés, 18e, reçoit 2,55 millions d’euros, Las Palmas, 19e, 1,7 millions, et Valladolid, lanterne rouge, seulement 0,85 millions. Pour ces clubs, la relégation est non seulement un coup dur sportif mais aussi un véritable choc économique.
Droits télévisés : un versement progressif pour amortir les chocs
Il convient de noter que ces montants ne sont pas versés en une seule fois. Le système prévoit une distribution échelonnée sur cinq ans : 35 % la première année, 20 % la deuxième, puis 15 % pour chacune des trois années suivantes. Ce mécanisme vise à garantir une certaine stabilité financière à moyen terme, en évitant les à-coups brutaux et en permettant une meilleure planification budgétaire.
Cette redistribution, bien qu’inégalitaire en apparence, est essentielle pour préserver l’équilibre général du championnat espagnol. Elle incite à la performance tout en assurant une certaine continuité économique pour tous les clubs, quelle que soit leur place au classement.
Manon Lafeac