Mi-juin face au FC Séville, tout semblait maîtrisé. Les Andalous avaient déjà écopé de deux cartons rouges, et le Real Madrid se dirigeait tranquillement vers une victoire sans conséquence. À moins d’un mois de la Coupe du monde des clubs, la saison de Liga était déjà pliée. Tout se jouerait de l’autre côté de l’Atlantique.
L’arrivée de Xabi Alonso début juin donnait à cette compétition un relief particulier. C’était l’heure de marquer des points. Et parmi ceux qui avaient le plus à prouver, Endrick occupait une place à part. Entre les rumeurs persistantes autour d’un nouveau numéro 9 et l’éclosion express de Gonzalo García au Castilla, tous les signaux semblaient tourner au rouge pour le Brésilien.
Et puis, sur une accélération sans grand enjeu, tout bascule : Endrick se tient l’arrière de la cuisse, s’écroule, tente de se relever… en vain. Les premières images inquiètent, le verdict est sans appel : forfait pour la Coupe du monde des clubs.
Un coup dur de plus pour Endrick
Mais malgré la blessure, sa présence aux États-Unis n’était pas remise en cause. Comme Camavinga, Militão, Carvajal ou Mendy, Xabi Alonso avait prévu de rassembler tout son groupe, blessés compris, pour créer une première dynamique humaine et collective.
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Sauf qu’Endrick, lui, n’était pas dans l’avion pour Miami. À la surprise générale, le jeune attaquant est resté à Madrid, contraint à une rééducation solitaire à Valdebebas, loin du groupe. Un isolement de plus, dans une séquence déjà marquée par les doutes.
Objectif : parler à Xabi Alonso
Et comme si cela ne suffisait pas, Gonzalo García a brillé en son absence, renforçant la menace d’un concurrent direct. Mais une lumière est apparue ce vendredi : Endrick s’envolera finalement ce samedi pour les États-Unis, comme l’indique The Athletic.
Attention, cela ne signifie pas qu’il est prêt à jouer. Loin de là. Le Brésilien sait que son corps ne lui permet pas, pour l’instant, de performer. Mais il tient à rencontrer le staff de Xabi Alonso, comprendre sa place dans ce nouveau projet, et se faire entendre. Car dans ce Real Madrid en mutation, chaque détail compte. Et chaque mot peut tout changer.
Alexis Gallot