Ce huitième de finale de Ligue des champions face à la Juventus Turin ne laisse aucune place à l’erreur. Pour Alexander-Arnold, encore en phase d’intégration dans l’effectif madrilène, il est temps de s’imposer comme un atout décisif. Le contexte ne souffre d’aucune ambiguïté : Dani Carvajal, figure emblématique du club et véritable requin, comme le décrit AS, dans son couloir, est bien en place.
Trent doit désormais comprendre que le Real Madrid l’a recruté pour faire basculer les grands matchs, pour être ce facteur X capable de déséquilibrer les blocs adverses dans les rencontres de la plus haute exigence. Jusque-là, ses prestations ont été « correctes », sans pour autant peser sur le destin des matchs. Ce n’est plus suffisant, la phase d’observation est révolue.
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Alexander-Arnold face à l’exigence madrilène
L’adaptation de l’ancien de Liverpool s’est pourtant révélée rapide, facilitée par son lien immédiat avec Xabi Alonso. Tous deux partagent une culture commune du jeu et une sensibilité émotionnelle. L’entraineur basque ne tarit pas d’éloges à l’égard de son latéral : « Il est au top, au top, au top mondial, mais il ne nous connait pas encore, et nous ne le connaissons pas encore ». Une manière prudente de souligner qu’il reste du travail, malgré un début prometteur.
Alexander-Arnold a montré des signes de satisfaction dans son rôle hybride. Ce système, qui lui permet de se projeter plus librement, a mis en valeur sa capacité à déséquilibrer : 18 centres dans cette coupe du monde des clubs, soit deux fois plus que Güler, le plus actif jusque-là dans cet exercice.
Djamel Bennacer