Le vent tourne au Real Madrid depuis le terrible épilogue de son aventure à la Coupe du monde des clubs. Et Endrick ne l’a pas en poupe. Dean Huijsen s’est imposé comme le patron de l’arrière-garde. Tchouaméni fait petit à petit son trou dans un rôle de numéro 6 hybride.
Mais surtout, Gonzalo Garcia se distingue comme le premier dans la hiérarchie derrière les incontestables Mbappé – Vinicius. Une situation qui jette forcément un voile sur l’avenir de l’international brésilien dans la capitale hispanique.
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En convalescence depuis sa blessure contre Séville, Endrick s’est retrouvé indisponible durant la totalité de l’une des plus importantes périodes de sa carrière.
Alors que bon nombre d’attaquants Blancos avaient rejoint l’infirmerie, lui n’a pas eu l’occasion de gonfler ses statistiques lors du sprint final de Liga. En sélection, il n’a pas non plus eu la possibilité de convaincre son néo-sélectionneur Carlo Ancelotti.
Mais cela ne s’arrête pas là : le numéro 16 des Merengues n’a même pas été du voyage aux États-Unis. En soins à Valdebebas, c’est seulement à une semaine de la fin du parcours madrilène que le Brésilien a pu poser ses valises à Palm Beach.
Et ce, alors que Xabi Alonso comptait faire connaissance avec l’ensemble de son groupe en amont de la phase finale.
Ajoutez à cela la percée soudaine de Gonzalo Garcia, et Endrick apparait aujourd’hui comme la 6ème option du secteur offensif. Une position délicate synonyme d’un temps de jeu voué à se restreindre encore davantage. Et si le Real Madrid envisageait un potentiel prêt afin de relancer son numéro 16, le clan Endrick aurait posé son veto, d’après AS.
Endrick n’aurait pas peur de la concurrence
« Il est dans le plus grand et le plus important club du monde ». L’entourage d’Endrick maintient sa position face aux récents bruits de couloir. Aller ailleurs pour cumuler du temps de jeu ne rentre visiblement pas dans les plans de celui qui compte déjà 14 sélections avec la Seleção. Lui a pour objectif de s’imposer comme, à minima, un supersub de luxe au Real Madrid.
Des ambitions élevées, d’autant plus que le facteur Gonzalo Garcia est désormais à prendre en compte. Déjà, dans la peau d’une quatrième option, le joueur formé à Palmeiras s’était plaint du manque de minutes sous Carlo Ancelotti.
La présence de l’avant-centre espagnol devant lui à ce jour ne devrait que fragiliser sa position. D’autant plus si Xabi Alonso choisit d’évoluer avec deux attaquants.
Alexis Gallot