En Turquie, des rumeurs ont émergé ces derniers jours autour d’un intérêt de Fenerbahçe pour Brahim Díaz, rapporte AS. Le club stambouliote, désormais entraîné par José Mourinho, verrait d’un bon œil l’arrivée de l’ailier du Real Madrid. Face à cette hypothèse, les supporters turcs se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour interpeller le joueur formé à Malaga, reprenant en masse le désormais classique : « Viens à Fenerbahçe».
Cette campagne de séduction populaire s’appuie notamment sur la relation étroite entre Brahim Díaz et Arda Güler, ancienne pépite du club turc. Très complices au Real Madrid, les deux joueurs n’ont jamais caché leur proximité. Lors des célébrations du titre de champion d’Espagne en mai dernier, Brahim confiait d’ailleurs : « Nous sommes presque toujours ensemble. Il est comme un petit frère pour moi, un membre de ma famille », insistait le média espagnol.
Malgré cet enthousiasme du public turc, la piste menant à un transfert semble aujourd’hui peu réaliste. Selon des sources proches du club madrilène, Brahim Díaz n’envisage pas un départ cet été. Le joueur est déterminé à poursuivre son aventure à Madrid, et des discussions sont déjà en cours entre son entourage et la direction du Real pour prolonger son contrat.
David Alaba également évoqué, mais une rumeur peu crédible
Parallèlement, la presse turque évoque un autre nom circulant dans les bureaux de Fenerbahçe : celui de David Alaba. Le club aurait sondé le Real Madrid au sujet du défenseur autrichien, sans qu’aucune avancée concrète ne soit à signaler.
Plusieurs obstacles rendent en effet ce transfert hautement improbable. D’abord sur le plan sportif et symbolique : Alaba a déjà exprimé publiquement son attachement à Galatasaray, rival historique de Fenerbahçe, ce qui pourrait compliquer son acceptation par une partie des supporters.
Ensuite, l’aspect financier représente un frein majeur. L’international autrichien perçoit un salaire annuel estimé à 22,5 millions d’euros, bien au-delà des capacités actuelles du club turc, déjà engagé dans une politique salariale ambitieuse.
Djamel Bennacer
