L’ère Xabi Alonso a débuté sans éclat pour Dani Ceballos. Aligné d’entrée face au WSG Tirol en raison des absences conjuguées de Valverde, Camavinga et Bellingham, le milieu de terrain de 29 ans n’a pas su saisir l’opportunité. À peine visible sur le terrain, il a rapidement laissé la lumière à d’autres, notamment du jeune Arda Güler, beaucoup plus en vue.
Premier à avoir laissé sa place lors du changement opéré par le staff, Ceballos a pourtant affiché des statistiques séduisantes, 60 ballons touchés, 95 % de passes réussies, rapporte AS. Mais une analyse plus fine montre un impact limité : seulement 19 de ses transmissions ont été effectuées dans le dernier tiers du terrain, un chiffre jugé faible pour un joueur censé organiser et dynamiser le jeu. Fait notable, trois défenseurs (Carreras, Huijsen et Trent) se sont plus projetés vers l’avant que lui, insiste la même source.
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L’avenir de Ceballos toujours aussi flou
Comme à chaque mercato, la rumeur d’un retour au Real Betis, son club formateur, refait surface. Ceballos lui-même a récemment ravivé la flamme. À l’approche de la reprise, il a publié sur les réseaux sociaux une photo de lui à l’entraînement accompagné de la chanson « Quiero ser libre » de Los Chichos, un clin d’œil interprété comme un message. Quelques semaines plus tôt, il déclarait encore : « Le Betis est ma maison et le sera toujours. »
Mais le dossier reste complexe. Le salaire de Ceballos et les exigences du Real Madrid constituent deux obstacles majeurs pour un club sévillan contraint par les limites du plafond salarial, comme de nombreuses formations en Liga.
Avec le retour attendu de Federico Valverde dans le groupe, Ceballos devrait retrouver le banc dès le prochain match face à Osasuna. À un peu plus de deux semaines de la clôture du marché des transferts, son avenir reste indécis. La saison est encore longue, et le Real pourrait avoir besoin de profondeur au milieu de terrain. Mais à ce stade, le rôle de l’Espagnol dans le projet d’Alonso apparaît clairement marginal.
Djamel BENNACER