Tchouaméni est arrivé à l’été 2022 au Real Madrid comme successeur à moyen et long terme de Casemiro. Le Brésilien s’étant allé en Angleterre le même été, l’ancien monégasque n’a pas pu apprendre à ses côtés. Il a donc immédiatement dû assumer le rôle laissé vacant par l’actuel joueur de Manchester United.
Au cours des 3 dernières saisons, Tchouaméni a alterné le bon et le moins bon, générant des doutes au sein du madridisme et des dirigeants du Real Madrid. Après une première partie de saison 2024-25 très compliquée, le Français a su relever la tête et offrir un rendement en adéquation avec l’exigence du Real Madrid.
Tchouaméni possède la confiance de ses entraîneurs
Malgré ses performances en dents de scie, Tchouaméni a toujours pu compter sur la confiance indéfectible de Carlo Ancelotti. Force est de constater qu’il pourra également bénéficier de celle de Xabi Alonso. Comme le relève AS, à peine arrivé sur le banc madrilène, le Basque a qualifié le Français de « pilier fondamental de l’équipe ».
Durant la Coupe du Monde des Clubs, le natif de Tolossa a utilisé la polyvalence que Tchouaméni a acquise sous Ancelotti pour le faire évoluer dans un rôle hybride entre la défense centrale et le milieu de terrain. Pari gagnant pour l’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen puisque que le milieu français a offert ses meilleures performances de la saison dans cette nouvelle fonction.
« Tchouameni peut être polyvalent et jouer à la fois en défense centrale et au milieu de terrain. Nous n’allons pas nous limiter à une seule idée et la richesse tactique nous offrira des alternatives pour trouver des solutions. Je l’avais beaucoup observé, mais au final, il faut le connaître et voir qu’il a la capacité de s’adapter. Il est intelligent et cette qualité est fondamentale à mes yeux », expliquait Xabi Alonso aux États-Unis pendant la Coupe du Monde des Clubs.
Tchouaméni entame donc sa quatrième saison au Real Madrid avec la confiance totale de son entraîneur et possède toutes les cartes en main pour assumer un rôle de leader dans l’entrejeu madrilène.
Gjon Haskaj