Dani Ceballos aurait finalement mis son veto au transfert : mardi soir, alors que le Real Madrid et l’Olympique de Marseille étaient proches d’un accord pour un prêt avec obligation d’achat, fixé à environ 11 millions d’euros plus bonus, le joueur aurait décidé de bloquer l’opération.
La direction madrilène, pourtant prête à revoir ses exigences initiales de 15 millions, s’était montrée ouverte. Mais pour Ceballos, rejoindre la Ligue 1 aurait représenté un pas en arrière dans sa carrière.
Dani Ceballos, parti pour rester ?
Selon AS la priorité de Dani Ceballos demeure claire : porter le maillot blanc et tenter de s’imposer dans la hiérarchie du milieu de terrain. Il sait qu’il part de loin derrière des cadres comme Valverde et Tchouaméni, sans oublier les retours à venir de Camavinga et Bellingham. Même Arda Güler, repositionné par Xabi Alonso au cœur du jeu, semble avoir pris de l’avance.
- Voir également : Le calvaire de Dani Ceballos continue au Real Madrid
Malgré cette situation, Ceballos ne voit pas son choix comme un sacrifice. Il garde en tête que la saison passée, après un début comme dernier choix de l’effectif, il avait réussi à gagner sa place entre décembre et février, avant qu’une blessure ne brise son élan.
Le Betis, une option encore lointaine
Un retour au Betis Séville, club de ses débuts et toujours présent dans son esprit, reste une piste régulièrement évoquée. Toutefois, le club verdiblanco concentrerait actuellement ses efforts financiers sur d’autres joueurs. Cela empêche pour l’instant toute offensive sérieuse pour rapatrier l’Andalou.
Au-delà du Real Madrid, Ceballos garde en ligne de mire l’équipe nationale espagnole. Le sélectionneur Luis de la Fuente l’apprécie depuis longtemps, mais son manque de temps de jeu en club a souvent limité ses convocations. S’il parvient à gagner la confiance de Xabi Alonso, le milieu sait que les portes de la Selección pourraient s’ouvrir à nouveau.
Wacim Benlakehal