La saison 2025-26 pourrait être celle de Brahim Díaz. À 26 ans, le joyau de la sélection marocaine pourrait être le grand gagnant comme le grand perdant à l’issue de l’exercice en cours. Entre les possibilités d’être dans le 11 de départ de façon durable, et être un potentiel champion d’Afrique dans la peau d’un titulaire, retour sur les 2 raisons qui font de l’exercice en cours une saison de tous les dangers pour Brahim Díaz.
- À lire aussi : Brahim Diaz veut devenir un titulaire sous Xabi Alonso
Brahim Díaz, un statut à conquérir
Brahim Díaz a la possibilité de gagner sa place dans le 11 de départ du Real Madrid. Alignés en 4-3-3 depuis le coup d’envoi de la saison, les Merengues sont articulés avec un ailier droit. Sur les deux premières sorties des hommes de Xabi Alonso, le natif de Malaga a démarré la première rencontre contre Osasuna, tandis que Franco Mastantuono a débuté contre Oviedo. Si à d’autres postes, on sent que le technicien basque tâtonne encore, la titularisation rapide du crack argentin doit alerter Brahim : il y a une volonté tangible d’installer son jeune concurrent, de le mettre dans les plans le plus vite possible.
À l’heure où le technicien basque fait plusieurs essais pour trouver sa structure et ses hommes, Brahim Díaz a enfin l’occasion de convaincre son coach et s’imposer dans la peau d’un titulaire. Un statut qu’il n’a pas connu depuis ses années milanaises. Le natif de Malaga fait face au plus grand défi de sa carrière : profiter d’une situation plus ouverte que jamais, tant au niveau du schéma que des possibilités d’entrer dans le 11. Brahim peut forcer son coach à rester en 4-3-3 et tout gagner en termes de statut, comme tout perdre par manque de performances ou un schéma désavantageux (défense à 3).
La CAN en ligne de mire
Brahim Díaz aura moins de repos que ses coéquipiers du Real Madrid. Son pays sportif - le Maroc - accueille la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations, qui se tiendra du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Immense favoris de la compétition, les Lions de l’Atlas auront à cœur de remporter une seconde fois le trophée le plus prestigieux du continent africain devant leur public. Une pression pour les partenaires d’Achraf Hakimi, dont Brahim Díaz qui devra mener les offensives de sa sélection.
Un manque à gagner pour le Real Madrid, puisque l’hispano-marocain devrait manquer les rencontres contre Séville, le Real Betis et Levante (en cas de finale de la CAN) en Liga. Ajoutez à cela l’Athletic Club en demi-finale de Supercoupe d’Espagne + une éventuelle finale, dont on a pas encore les dates officielles. Des adversaires qui, potentiellement, permettraient à Brahim de briller, notamment pour étirer les blocs adverses resserrés. Sa percussion, sa qualité dans les petits espaces que l’on retrouve chez aucun autre joueur de l’effectif, vont cruellement manquer au Real Madrid. Un enjeu qui pourrait s’avérer majeur si, entre-temps, le Real Madrid n’a toujours pas trouvé de solution pour défaire aisément un bloc bas.
Abdoulaye D.