Robso de Souza, dit Robinho, est passé par le Real Madrid entre 2005 et 2008. Depuis mars 2024, il purge, au Brésil, son pays natal, une peine de neuf ans de prison pour une affaire de viol en réunion, dans une discothèque de Milan. Cette affaire se serait passée en 2013, lorsque le Brésilien était joueur du Milan AC. Ce mercredi 3 septembre, la justice brésilienne a rejeté un nouveau recours de la défense de l’ancien footballeur et l’a maintenu en prison.
La défense de Robinho pensait pouvoir éviter la purgation de peine. Or les magistrats du Tribunal Supérieur de Justice ont affirmé, d’après le journal AS, que les arguments utilisés par ses avocats avaient déjà été traités et rejetés trois fois par la Cour Suprême. De ce fait, à l’unanimité, ils ont rejeté le nouveau recours. Robso de Souza est donc maintenu en prison et doit purger sa peine de neuf ans de prison ferme.
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Robinho doit rester sous les barreaux
L’argument de la défense est très simple : la loi qui permet de purger une peine, au Brésil, pour un acte commis en dehors du territoire, a été approuvée en 2017, soit des années après les actes qui accablent l’ex-madrilène. Étant donné que les actes ont été commis en 2013, dans une discothèque milanaise, les avocats de Robinho soutiennent que cette loi, pour laquelle il a été condamné, n’est pas applicable dans le cas présent.
Condamné en 2017, en Europe, pour des faits de viol en réunion, il n’avait pas pu être incarcéré parce qu’avant de connaître sa peine, il était retourné au Brésil où la Constitution interdit l’extradition de ses natifs. Ainsi, un tribunal brésilien a pu étudier la peine. Reconnu coupable, a été arrêté, en mars 2024, et incarcéré à la prison de Tremembé, dans l’État de São Paulo. Après ce nouveau recours rejeté, il retourne donc dans cette prison pour poursuivre la purgation de sa peine.
Enzo Belleval
