Six matchs, six victoires. Le bilan est sans appel. Depuis le début de la saison 2025-2026, Xabi Alonso n’a connu que la victoire sur le banc du Real Madrid. Dernier exemple en date : le succès maîtrisé (2-0) contre l’Espanyol Barcelone ce samedi soir au Santiago Bernabéu. Une performance solide qui confirme la dynamique enclenchée par l’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen.
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Avec cinq succès en Liga et une entrée en matière convaincante en Ligue des champions face à l’Olympique de Marseille (2-1), le technicien basque a rapidement redonné son autorité naturelle au Real Madrid.
Ce sixième succès consécutif marque d’ailleurs un record symbolique : c’est la première fois que le club enchaîne autant de victoires depuis les mois de décembre 2023 et janvier 2024, période durant laquelle les hommes d’Ancelotti avaient remporté sept matchs d’affilée TTC.
Une preuve supplémentaire que l’équipe a retrouvé stabilité et efficacité sous la houlette de Xabi Alonso.
Xabi Alonso imprime déjà son style
Si le Real Madrid avait déjà des certitudes individuelles, le nouveau coach madrilène y a ajouté une structure collective lisible. Exit les hésitations du début de saison : la Casa Blanca défend en bloc, relance proprement et sait se projeter avec efficacité. Son 4-2-3-1 modulable, souvent asymétrique, permet aux talents de s’exprimer tout en assurant l’équilibre.
Mbappé, repositionné avec liberté, semble parfaitement s’intégrer dans ce système. Mastantuono, révélation des dernières rencontres, profite du rôle central que lui confère le schéma tactique actuel. Le duo Valverde–Tchouaméni récupère et oriente, pendant que Carvajal et Vinicius offrent de la largeur.
Évidemment, la prudence reste de mise. Le calendrier va s’intensifier, les retours de blessure bouleverseront l’équilibre du groupe, et les adversaires affûteront leurs plans. Mais une chose est sûre, Xabi Alonso n’a pas seulement bien démarré. Il a déjà convaincu.
Le Real Madrid a changé de maître à bord, mais pas d’ambition. Et avec l’ex milieu de terrain merengue aux commandes, il semble déjà avoir retrouvé un cap.
