Le Real Madrid reçoit la Juventus mercredi à l’Estadio Santiago Bernabéu pour la 3ᵉ journée de la phase de ligue de la C1. Si l’histoire de cette confrontation est riche, l’état actuel de l’équipe italienne est loin de son lustre d’antan. Les Merengues s’apprêtent à affronter un club en pleine turbulence, en grande difficulté sur le plan sportif et institutionnel. L’ambition des hommes de Xabi Alonso est claire : s’assurer une victoire précieuse à domicile et capitaliser sur la mauvaise passe de la Vieille Dame.
Voici les trois éléments majeurs que le Real Madrid devra exploiter pour confirmer sa position dominante dans cette phase de ligue.
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1. Le marasme financier et la menace de l’UEFA
Depuis plusieurs mois, la Juventus est dans le viseur de l’UEFA concernant le Fair-Play Financier (FPF). Une procédure a récemment été ouverte à l’encontre du club, créant une instabilité institutionnelle qui rejaillit inévitablement sur le terrain. Cette tension financière se traduit par une gestion des transferts prudente et pèse sur le moral des troupes. Le Real Madrid, club à la gestion réputée saine et bénéficiant de la puissance du Bernabéu, s’apprête à défier une institution qui lutte pour retrouver un équilibre administratif.
Ce climat d’incertitude pourrait être un facteur clé en faveur de la Casa Blanca, les joueurs turinois étant potentiellement distraits par l’avenir incertain de leur club.
2. L’absence colossale du défenseur Gleison Bremer
Déjà en difficulté, la défense turinoise devra faire sans l’un de ses leaders incontestés. Le défenseur central brésilien Gleison Bremer a été opéré du genou gauche et est forfait pour ce choc et jusqu’en décembre. Son absence est un véritable coup dur pour Igor Tudor, car il était le pilier de l’arrière-garde, réputé pour sa vitesse et son sens de l’anticipation. Avec le potentiel offensif du Real Madrid – mené par la vitesse de Kylian Mbappé et la vivacité de Vinícius Jr –, cette faiblesse numérique et hiérarchique en défense centrale est une porte ouverte que les attaquants Merengues devront absolument enfoncer. Les statistiques confirment que sans Bremer, la Juve encaisse nettement plus de buts.
3. Igor Tudor sur un siège éjectable après la débâcle
La position de l’entraîneur Igor Tudor est extrêmement précaire. La défaite humiliante subie le week-end dernier en championnat (2-0 face à Côme) a été la goutte d’eau, et le technicien croate est désormais sous pression maximale. Son bilan en Serie A est loin des attentes, l’équipe affichant des lacunes tactiques récurrentes. En Italie, les médias rapportent que son limogeage pourrait être imminent en cas de nouveau faux pas en Europe. Affronter une équipe en crise de confiance, dont l’entraîneur joue sa tête, est un avantage psychologique non négligeable. Le Real Madrid doit jouer avec intensité dès les premières minutes pour transformer la pression sur la Juventus en panique totale.
Cette convergence de facteurs négatifs place la Juventus dans une position de grande vulnérabilité avant de se présenter au Santiago Bernabéu. Les joueurs du Real Madrid n’auront pas seulement un adversaire sur le terrain, mais aussi les doutes, la crise et l’instabilité qui entourent le club italien. Une victoire s’impose pour les hommes de Xabi Alonso qui doivent prouver leur statut d’incontournable favori pour la Coupe.
