Xabi Alonso et Arbeloa ont été choisis, à la fin de la saison dernière, pour remplacer Ancelotti et Raúl, qui ont tous deux marqué l’histoire du Real Madrid, que ce soit avec l’équipe A ou le Castilla. Pour remplacer ces deux hommes, le défi était de taille, mais plusieurs mois après la prise de fonction du nouveau staff (au sens large) de Valdebebas, tout semble se passer pour le mieux et le club se réjouit de cette décision.
Le football est avant tout un sport dans lequel les résultats importent, et encore plus dans un club comme le Real Madrid. Mais ces résultats ne font que confirmer le bien-fondé de ce changement. L’équipe première a remporté 12 matchs sur 13 joués et est en tête de la Liga, avec cinq points d’avance sur le Barça. Pour le Castilla, le bilan est moins extrême, mais il reste très positif puisque l’équipe reste sur quatre victoires de suite en championnat et est quatrième au classement de son groupe de 3ème division, partage Marca.
Xabi Alonso et Arbeloa : une nouvelle étape d’une amitié de longue date
La collaboration entre Xabi Alonso et Álvaro Arbeloa n’est pas nouvelle. Avant d’entraîner, ils ont évolué ensemble à Liverpool entre 2007 et 2009, puis au Real Madrid entre 2009 et 2014. À l’époque, l’actuel entraîneur de l’équipe A était déjà un joueur des Reds et, dans les dernières heures du mercato hivernal de 2007, Arbeloa l’a rejoint. « Fais tes valises, tu pars à Liverpool », disait Manuel García Quilón, l’agent du second. C’est après une saison sous les mêmes couleurs que Xabi Alonso et Arbeloa se sont liés d’une amitié qui les a poursuivis à Madrid et même en sélection espagnole.
Les titres obtenus (Coupe du Monde, Ligue des champions, Euro, etc.) les ont liés autant que les moments du quotidien passés ensemble (les repas, les vacances…). Aujourd’hui aux commandes du Real Madrid et du Castilla, il n’est pas surprenant de retrouver des similitudes dans leur vision du football. Bien qu’ils aient une personnalité différente, sur le terrain, ils ont les mêmes envies concernant leur équipe (pression haute, mobilité, etc.) et veulent tous deux la réussite du club de la capitale espagnole.
Enzo Belleval







