À seulement 22 ans, Álvaro Carreras est bien plus qu’une simple recrue estivale pour le Real Madrid ; il est devenu en quelques mois l’une des sensations majeures du football espagnol. Arrivé à la Casa Blanca avec l’étiquette d’espoir, le latéral gauche s’est métamorphosé en une certitude absolue sous les ordres de Xabi Alonso. Ses statistiques sont éloquentes et témoignent d’une adaptation éclair : avec 15 titularisations sur 16 rencontres possibles, il est l’un des hommes de base du système madrilène, accumulant plus de 1300 minutes de jeu à haute intensité.
Son impact ne se limite pas à sa présence sur la feuille de match. Sur le terrain, Carreras affiche une maturité déconcertante pour son âge, alliant une rigueur défensive implacable à un apport offensif tranchant, illustré par son but spectaculaire face à Valence au Bernabéu. Cette régularité au plus haut niveau, dans le club le plus exigeant du monde, a inévitablement relancé le débat sur la hiérarchie des latéraux en équipe nationale, où sa place semble désormais l’attendre.
Carreras, le latéral à 50 millions qui bouscule la hiérarchie
Cette ascension fulgurante est confirmée par les chiffres du marché. Selon les informations rapportées par AS, le natif de Ferrol est désormais le joueur espagnol le mieux valorisé (50 millions d’euros) à n’avoir pas encore débuté avec la sélection absolue. Cette cote, qui équivaut au montant investi par le Real Madrid pour l’arracher au Benfica, valide la stratégie de recrutement du club. Si Luis de la Fuente s’appuie encore sur des cadres comme Cucurella ou Grimaldo, les performances de Carreras au Bernabéu font de lui le prétendant naturel et le plus menaçant pour bousculer l’ordre établi.
Avec la Coupe du Monde 2026 en ligne de mire, le profil de Carreras séduit de plus en plus. Son physique athlétique, sa capacité à répéter les efforts et sa technique sûre correspondent parfaitement à l’archétype du latéral moderne recherché par la Roja. En interne, à la Fédération, son nom circulerait avec insistance, et beaucoup estiment qu’il aurait déjà dû faire partie de la dernière liste. Pour le joueur, ce n’est que partie remise : en continuant à briller sous le maillot blanc, les portes de la sélection finiront par s’ouvrir.
Le Real Madrid démontre une nouvelle fois sa capacité à polir les diamants bruts. D’ailleurs, Carreras n’est pas le seul Madridista à frapper à la porte de la sélection. Le défenseur central Raúl Asencio, évalué à 30 millions d’euros, figure lui aussi dans ce onze de prestige des joueurs espagnols les plus chers non-sélectionnés. Cette double présence confirme la santé éclatante de l’effectif madrilène, qui ne se contente pas d’acheter des stars étrangères, mais qui forme et développe également l’élite du football espagnol de demain.
