C’est un jeune homme très prometteur. À 15 ans, Unai Ordonez fait déjà beaucoup parler de lui. Parce qu’il est talentueux. Mais aussi parce qu’il est convoité à la fois par l’Espagne et par la Colombie. Lui qui dispose de la double nationalité n’a pas encore fait son choix sur le plan sportif.
Le jeune attaquant est né à Madrid. Comme le souligne Marca, sa carrière a débuté à Getafe, lors de la saison 2023-2024, durant laquelle il va inscrire 44 buts et délivrer 24 passes décisives en 30 matchs. À titre de comparaison, son équipe n’avait marqué que 97 buts, c’est dire l’importance du jeune avant-centre déjà à l’époque. Sa mère est espagnole et son père est colombien.
Unai Ordonez se retrouve donc à choisir entre deux nationalités, chères à son cœur. La liste des binationaux au sein de la Fábrica est longue : Achraf Hakimi, Yusi, Enzo Alves, Nico Paz, Álvaro Rodríguez, Leo Lemaitre, Manu Romero, Edu Corlat, Elyaz Zidane, Alberto Castelau… Tous ces noms ont pris du temps à se décider. Il n’y a donc pas d’urgence pour le jeune Ordonez. Certains ont même débuté avec une sélection dans les catégories jeunes, pour finalement choisir l’autre. Ce qui donne souvent le droit à des feuilletons interminables.
Un choix cornélien pour Ordonez
Selon le quotidien espagnol, c’est la sélection colombienne qui s’est renseignée en premier. Le joueur, de son côté, a été appelé par la sélection espagnole des moins de 16 ans pour effectuer des entraînements. Auteur de quatre buts et trois passes décisives en ce début de saison avec le Cadete A, le jeune joueur se retrouve face à un dilemme pour le reste de sa carrière. Les deux nationalités comptent pour lui, qui ne veut pas blesser l’un des deux camps.
De plus, il doit également penser à la concurrence. Celle-ci risque d’être moins forte en Colombie. Mais l’Espagne est sans doute plus à même de remporter des trophées collectifs. Au vu de son profil atypique pour sa catégorie (1,86 mètres), de ses qualités physiques et de son efficacité, il est très probable qu’il puisse s’imposer dans les deux sélections à l’instant T. Avant de, peut-être, faire le bonheur de ses entraîneurs en professionnel.






