Personne n’aurait imaginé que son adaptation se ferait aussi rapidement, pas même lui. Chema Andres, jeune milieu espagnol âgé de 20 ans, s’est déjà imposé dans l’effectif de Stuttgart, où il brille quasiment chaque week-end en Bundesliga. Sa progression dépasse les attentes : intelligence de jeu, vision, personnalité… Autant de qualités qui ont séduit les observateurs. En quelques semaines, Chema est passé du statut d’espoir discret à celui de révélation européenne, suscitant l’intérêt de plusieurs grands clubs du continent. Un impact qualifié d’«hors du commun» par son entourage et les experts du championnat allemand, comme le rapporte AS.
Le contexte rend son ascension encore plus impressionnante. Entrer dans le onze d’une équipe de Bundesliga à 20 ans est déjà rare, mais détrôner parfois une icône locale telle que Atakan Karazor relève presque de l’exploit. Chema l’a fait, sans bruit mais avec efficacité : douze matchs disputés, dont sept en tant que titulaire, un rendement constant et une maturité qui rappelle certains milieux passés par Valdebebas. Avec l’Espagne des moins de 21 ans, il s’impose également comme une pièce essentielle du dispositif. Son nom revient avec insistance dans les discussions des grands bureaux européens. Le Real Madrid, bien sûr, garde un œil attentif.
Le Real Madrid dispose d’une clause de rachat attractive pour Chema
Le transfert de Chema à Stuttgart, conclu l’été dernier pour trois millions d’euros, n’était peut-être qu’une étape du plan de la Casa Blanca. Le Real Madrid a conservé la possibilité de la rapatrier en glissant une clause de rachat de 13,5 millions d’euros dans son contrat.
Le club continue de croire fermement en son potentiel, au même titre qu’avec Nico Paz. À horizon 2026, un retour serait possible pour 13,5 millions d’euros, puis pour 18 millions en 2027. Le Real Madrid sait qu’il détient là un joyau en pleine formation, parti s’endurcir en Allemagne avant, peut-être, de revenir briller au Santiago Bernabéu.
