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L’ex-adjoint de Zidane se livre : « Il est le meilleur pour gérer un vestiaire »

20 novembre 2025Rédaction Le Journal du Real
Zidane et Bettoni en 2017 (Photo by Denis Doyle/Getty Images).

Ancien adjoint de Zinédine Zidane, David Bettoni s’est confié sur les secrets du technicien français, ses méthodes, sa relation unique avec les joueurs… et sur la nouvelle ère Xabi Alonso.

Pour Bettoni, il ne fait aucun doute : Zidane était « le meilleur au monde pour gérer un vestiaire ». L’ancien adjoint raconte pour El Chiringuito qu’il est un entraîneur d’une proximité rare, « comme l’un des joueurs », qui participait aux entraînements et installait une atmosphère où chacun se sentait respecté. La philosophie était simple : sourire, plaisir, confiance.

L’adjoint préparait les entraînements et il raconte : « Zizou me demandait une chose : que le joueur revienne le lendemain avec plus d’envie et plus de sourire que la veille ». Une ligne directrice qui, selon Bettoni, a créé des saisons où « les joueurs profitaient… tout en gagnant ».

Cette gestion se retrouvait dans la manière dont Zidane utilisait la vidéo : très peu, toujours positive, toujours au service du mental. « Trois quarts de positif, un quart de négatif », pour redonner de la confiance aux joueurs en difficulté. Kroos recevait des explications tactiques pointues, Isco moins – car « il fallait le laisser exprimer son talent ». Une approche sur mesure, pensée pour que chacun donne son maximum sans se sentir bridé.

Zidane entre rigueur et bienveillance

Bettoni révèle aussi une facette moins connue : Zidane pouvait être dur quand il le fallait. « Quand on a repris l’équipe, elle était mal physiquement. On les a fait courir… 15, 30, 45 minutes. Cristiano, Marcelo… ils ne bronchaient pas. » Mais tout était dans l’équilibre : « Parfois il faut sévir, mais pas trop. Sinon tu fissures mentalement le joueur ». Zizou savait pousser… sans briser.

Interrogé sur Xabi Alonso, Bettoni voit une évolution naturelle : « Carlo et Zizou étaient plus managériaux. Xabi est un entraîneur plus tactique ». L’ancien adjoint ne voit pas dans l’incident Vinicius-Xabi un drame, mais un point de départ : « Ça peut même construire une relation, petit à petit ».

Il regrette en revanche les départs simultanés de Kroos, Modric, Nacho et Vazquez qui ont laissé « un vestiaire beaucoup moins expérimenté ». Aujourd’hui, les jeunes pensent « football, mais aussi business et marketing ». Et il rappelle la règle ultime du Real Madrid : « Gagner. Celui qui ne sait pas gérer un vestiaire ne peut pas gagner ».

 

Bruno De Oliveira

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