Malgré sa récente blessure l’ayant éloigné des terrains depuis maintenant deux mois, l’histoire entre Antonio Rüdiger et le Real Madrid semble loin de toucher à sa fin. Avant son coup d’arrêt, les négociations pour une prolongation au-delà de 2026 étaient déjà bien engagées. Le salaire, la durée du contrat et la volonté des deux camps à prolonger l’aventure avaient été discutés. Le club voit en Rüdiger un leader naturel et un défenseur au caractère indispensable.
De son côté, l’Allemand s’est toujours senti pleinement Madrilène, apprécié du vestiaire et attaché au projet sportif. Mais sa blessure a stoppé net l’élan : les Merengues ont gelé les discussions le temps de s’assurer d’un retour à 100 %. La priorité du club est de récupérer un Rüdiger en pleine possession de ses moyens avant d’entrer dans la phase finale des négociations. L’idée est certainement d’éviter de retrouver un joueur sur le déclin, après de sérieuses blessures.
L’Arabie insiste, la Premier League reste à l’affût pour Rüdiger
Si la prolongation semble être le scénario privilégié, le dossier n’est pas sans pression. En Arabie saoudite, plusieurs clubs continuent de voir en Rüdiger une recrue top niveau, prêts à lui offrir un contrat pharaonique difficile à ignorer. L’intérêt est réel, constant, et pourrait devenir une menace si les négociations avec la Maison Blanche s’éternisent, selon les informations de Sky Allemagne.
La Premier League, où Rüdiger a laissé son empreinte, reste aussi une option plausible. Certains clubs anglais, dont Chelsea, aimeraient profiter du flou contractuel pour tenter de rapatrier « El Loco ».
Le Real Madrid sait qu’un défenseur de ce calibre, qui sera libre en 2026, attire forcément les convoitises. D’où l’importance d’un timing parfait, d’abord récupérer Rüdiger, ensuite verrouiller un accord. Le club veut prolonger, le joueur veut rester. Il ne reste qu’une inconnue : la forme dans laquelle il reviendra pour sceller définitivement l’avenir.
Bruno De Oliveira
