Passé par Séville, Eibar et l’Athletic Club, Jose Luis Mendilibar est un véritable spécialiste des formations espagnoles. Aujourd’hui à l’Olympiakos depuis 2024, Mendilibar connaît le Real Madrid par cœur et a bien l’intention de déjouer les pronostics avec la formation grecque.
Les réponses de Mendilibar en conférence de presse
Profiter des blessures du Real Madrid pour gagner : « Ce que vous dites est une chose, et ce que nous pensons en interne en est une autre. Et c’est complètement différent. C’est un match difficile, et peu importe l’équipe alignée par le Real Madrid, car elles sont toutes très bonnes. Ils ne nous donneront aucun avantage ; nous devrons gagner par nous-mêmes. »
La forme de l’équipe : « On se débrouille bien. Mais contre des adversaires comme celui de demain… ils sont très bons, parfois, ils n’ont même pas besoin de bien jouer pour être dangereux. Il faudra être très concentrés, comme contre le PSV. Il faut faire ce qu’on estime nécessaire et ensuite, s’assurer qu’ils ne nous surprennent pas. »
Surprendre le Real Madrid dès l’entame : « Je ne pense pas que nous les surprendrons, tout comme je ne pense pas qu’ils nous surprendront. À partir de là, il nous faut progresser. Et si cela signifie prendre l’initiative, tant mieux. Mais ce n’est pas toujours l’équipe qui se présente le plus souvent qui gagne, mais celle qui exploite au mieux ses occasions. »
Un match qui est une question de vie ou de mort : « Non ! Au football, ce n’est pas une question de vie ou de mort. Ce match a son importance, et si nous perdons, il sera très difficile de terminer dans les 24 premiers. Mais concentrons-nous sur le match. Nous discutons de notre stratégie à chaque rencontre, en insistant sur le fait que face à ces adversaires, on ne peut se permettre aucune erreur, car ils en profitent. S’ils nous battent, c’est forcément parce qu’ils sont meilleurs ; pas parce que nous commettons des erreurs qu’ils exploitent. »
La mauvaise période de la Maison Blanche : « Mais c’est ce qui se passe à Madrid et dans tous les grands clubs : dès qu’il y a deux mauvais résultats, les problèmes commencent… Même s’il n’y en a pas ! Mais ils commencent à se créer. En ce sens, les joueurs et Xabi savent de quoi il s’agit. Ils sont mal classés, mais ils sont en tête du championnat, donc ils ne sont pas si mal que ça. Xabi est très bien vu au sein du club, il n’aura aucun mal à continuer et à donner tout ce qu’il a. C’est un très grand entraîneur et il l’a prouvé. Je n’ai rien à dire. »
La façon d’arrêter Mbappé : « Il est en panne, non ? S’il n’a pas marqué depuis trois matchs, c’est qu’il est en panne. Non ? Eh bien, qu’il continue comme ça. »
Le plan pour gagner contre le Real Madrid : « Nous avons perdu beaucoup plus souvent que nous avons gagné. J’ai gagné deux fois et je ne sais pas combien j’ai perdu, 12… 16… beaucoup. Si le Real Madrid joue bien, il est presque impossible de le battre. Il compte dans ses rangs de très grands joueurs, parmi les meilleurs au monde. Il faut essayer de les empêcher de bien jouer et ne commettre aucune erreur. »
Un conseil de Mendilibar pour Xabi Alonso : « Aucun. »
La pression autour du club : « Les équipes comme le Real Madrid ou la nôtre, si elles ne gagnent pas deux matchs… nous subissons la même pression, l’obligation de gagner chaque jour. Nous le savons, mais il faut ensuite avoir la sérénité nécessaire pour gérer tout cela. Et le Real Madrid y parvient. Nous sommes au début de la saison, au troisième ou quatrième mois, et le plus gros reste à venir. Ils ne vont pas s’énerver. Et nous devons leur mettre la pression pour qu’ils ne puissent pas jouer leur football. »
Plus de chance de battre le Real maintenant que lorsqu’il dirigeait une équipe de Liga : « Ma conception du jeu et mon état d’esprit n’ont pas changé, que ce soit dans une petite équipe ou dans une grande. Que ce soit dans une équipe qui se bat pour rester en première division ou dans une équipe qui joue en Europe. Nous avons rarement battu Madrid, car Madrid a rarement perdu contre toutes les équipes qu’il a affrontées. C’est pour cela qu’il est si grand. Maintenant, en théorie, nous avons plus de chances de les battre. Il est très difficile de les égaler, mais nous voulons nous en rapprocher de plus en plus. Et cela s’obtient en jouant contre eux, en progressant. »
Le Real Madrid et les autres clubs : « Il n’y a pas tant de différences que ça. C’est une très bonne équipe, avec des joueurs exceptionnels et des joueurs qui peuvent vous faire mal de toutes les manières possibles. La composition de l’équipe peut varier légèrement, certains titulaires pouvant désormais être remplaçants ou remplacés… mais ce sont des choses que chaque entraîneur doit gérer, compte tenu du nombre de matchs que nous avons au calendrier. Il y a des joueurs qui ne voient pas les choses ainsi, mais pas à Madrid, dans toutes les équipes. Ils veulent toujours jouer, même s’ils sont épuisés. Et ils ne vous le diront pas. C’est quelque chose à gérer. Mais en termes de style de jeu… cela n’a pas tellement changé. Peut-être que Xabi n’a pas encore eu le temps de constituer son équipe. »
La tactique offensive de Mendilibar face à une défense décimée : « Ceux qui joueront seront aussi bons, voire meilleurs. Ceux qui sont à Madrid, le simple fait d’y être, sont déjà très bons. Je suis sûr que leur entraîneur alignera une équipe très compétitive… et la façon de l’attaquer, peu importe que ce soit Rüdiger, Huijsen ou n’importe qui d’autre qui joue. Au final, il faut attaquer une défense à quatre… J’imagine ! Ou à cinq, à un moment donné. »






