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Une défense du Real Madrid médiocre sur le plan statistique

27 novembre 2025Rédaction Le Journal du Real
Le Real Madrid a besoin du retour de ses absents (Photo by Angel Martinez/Getty Images).

Une victoire arrachée à Athènes, un Mbappé démentiel, un Vinícius incandescent… Et pourtant, un sentiment dérangeant : le Real Madrid joue avec le feu. Les trois points sont là. Mais les signaux d’alerte s’accumulent, surtout dans une défense décimée et dépassée.

Quand un quadruplé de Mbappé et trois parades de Lunin ne suffisent pas à contrôler parfaitement un match, c’est qu’il y a un vrai problème. Face à l’Olympiakos, le Real Madrid a gagné mais a encore souffert. On dit que pour gagner des compétitions majeures, il faut briller dans les deux surfaces. Si le Real Madrid a retrouvé un semblant d’efficacité offensive mercredi soir, l’autre surface dépeint une défense en morceaux.L’équipe a fini recroquevillée, paniquée, face à un Olympiakos qui semblait infatigable. Xabi Alonso l’a reconnu : il fallait absolument rompre la dynamique négative. Mais impossible d’ignorer les chiffres.

18 tirs concédés. 56 en quatre matchs. Une moyenne passée de 9,7 en début de saison à 15,75 tirs concédés par match sur les quatre derniers. Des statistiques brutales rapportées par AS. C’est trop pour un club qui veut tout gagner. Les miracles de Courtois avant sa blessure, puis la solidité de Lunin en Grèce, ont limité la casse. Mais l’équipe donne la sensation d’être un géant construit sur du sable. Sans Mbappé et Vinícius dans une forme stratosphérique, le Real ne repartait pas avec la victoire.

Le mur du Real Madrid fissure

Podence, Chiquinho, El Kaabi, puis Taremi : tous ont martyrisé une défense improvisée. Sans Militao, sans Rüdiger, sans Alaba, sans Huijsen… le Real Madrid s’est présenté au Pirée avec Asencio pour seul central valide, flanqué d’un Tchouameni obligé de reculer à l’heure de jeu et d’un Carreras replacé dans l’axe. Le résultat ? Une ligne arrière prise d’assaut et deux buts encaissés exactement de la même façon : centre – tête – but. Une vulnérabilité indigne d’un club censé dominer ses pairs.

Au milieu de ce chaos, certains ont tenu debout. Mendy, de retour sept mois après sa blessure en avril dernier, a tenu le choc. Alexander-Arnold a été intéressant offensivement mais en difficulté sur les replis. Tchouameni, lui aussi de retour, s’est montré courageux mais clairement pas à son aise comme central. Mais le calendrier semble offrir un mince soulagement.

En effet, Rüdiger devrait être de retour pour Girona. Huijsen aussi revient bien et sera prêt pour la suite. Pour Militao, il vise déjà le choc contre City, le 10 décembre. Xabi Alonso l’espère : contre Guardiola, la Casa Blanca ne peut pas se présenter sans ses piliers. L’Olympiakos était la limite acceptable. Montilivi et San Mamés diront si ce Real a retenu la leçon, avant de recevoir City au Bernabéu.

 

Bruno De Oliveira

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