Depuis son arrivée à Madrid, Jude Bellingham est devenu un casse-tête fascinant pour Xabi Alonso. Pour certains, l’ancien joueur de Dortmund est le milieu parfait, capable de tout faire : créer, presser, marquer. Pour d’autres, il est un hybride rare, quelque part entre relayeur et second attaquant. Xabi, lui, oscille : en début de saison, il assurait voir Bellingham « avant tout comme un milieu ». Mais les semaines et les retours de blessure ont poussé le technicien à le rapprocher du but, dans une zone où l’Anglais était irrésistible lors de sa première saison à Madrid avec ses 23 buts et 13 passes décisives. La saison actuelle est toutefois plus étrange, marquée par sa convalescence express après son opération à l’épaule. Revenu plus tôt que prévu, Bellingham a enchaîné les évènements inattendus, notamment sa titularisation au Metropolitano directement après son retour. Sa non-titularisation face à l’Olympiakos pour cause de surcharge paraissait, elle, logique jusqu’à ce qu’il soit entré en jeu, alors que le Real Madrid menait de 2 buts. S’il ressentait une gêne, pourquoi prendre ce genre de risques ? Mystère. Xabi Alonso a d’abord pensé à l'installer dans un 4-2-3-1 pensé pour l’approcher de la surface et réduire ses courses défensives, comme indiqué par AS. Résultat : quatre buts sur ses sept derniers matchs comme titulaire et plusieurs actions décisives. Mais le match en Grèce cette semaine pourrait rebattre toutes les cartes.
Article original publié par Le Journal du Real le . Source officielle : https://lejournaldureal.fr





