Invité de Carrusel Deportivo, Tomas Roncero n’a pas hésité à se montrer impitoyable dans l’analyse des derniers matchs du Real Madrid. Des déclarations qui ont beaucoup fait réagir en Espagne.
Roncero a été très explicite dans ses propos. Selon la Cadena SER, le journaliste a d’abord critiqué le contenu des matchs : "Le Real est méconnaissable, une équipe si vulgaire dans le jeu, avec très peu de passion et peu de qualité collective. Il n’a pas de football : il a de très bons joueurs individuellement, mais il ne joue à rien. Il ne combine pas, il ne domine pas, il n’impose rien".
Une déclaration forte de l’Espagnol, qui est intervenu après le match nul face à Gérone. Le quotidien espagnol confie avoir l’impression d’entendre les mêmes analyses après chaque match, les mêmes carences madrilènes. Il est vrai que, durant le match de dimanche, les joueurs madrilènes se sont difficilement trouvés, n’arrivant pas à déstabiliser le 18ᵉ de Liga.
Le journaliste cible des joueurs en particulier et pleure le départ de certains cadres qui, selon lui, n’ont pas été remplacés : "Au Real Madrid, Kroos est parti et on l’a remplacé par Endrick et Mbappé. Modrić est parti et on l’a remplacé par trois défenseurs et Mastantuono. Le meilleur milieu de terrain de l’histoire a été remplacé par des gamins qui sortent d’une salle de sport". Des propos assez forts sur des Merengues manquant de personnalité, selon Roncero.
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Des résultats mettant en lumière les faiblesses du Real Madrid
Selon le média espagnol, il y avait déjà des doutes, concernant le jeu du Real Madrid, à l’époque. Cependant, les résultats collectifs positifs (premier de Liga, top 8 en Ligue des champions), obtenus à cette période, dissimulaient les carences madrilènes. Aujourd’hui, cette spirale négative met en lumière ses faiblesses dans le jeu.
Pour Roncero, il y a un problème de recrutement, notamment au milieu de terrain : "On aurait dû recruter Zubimendi, il voulait venir, l’entraîneur le voulait, et nous ne l’avons pas fait. Maintenant, il doit devenir une star à Arsenal et en sélection". Une chose est sûre, le mois de novembre a été terrible pur la Casa Blanca, qui se retrouve deuxième de Liga, alors qu’elle avait 5 points d’avance.
Lambret Paul











