Le 1er novembre 2025 semble déjà appartenir à une autre époque. C’était la dernière fois que le Real Madrid foulait la pelouse du Santiago Bernabéu, lors d'une victoire face à Valence. Depuis, 36 jours se sont écoulés, une véritable éternité durant laquelle le club a dû s'exiler loin de ses bases pour permettre la tenue d'un événement NFL dans l'enceinte madrilène. Ce dimanche, face au Celta de Vigo, les retrouvailles entre les joueurs et leur public s'annoncent comme une libération après un périple qui a laissé des traces physiques et comptables.
Cet éloignement forcé a coûté cher au Real Madrid. En demandant à enchaîner trois matchs de Liga à l'extérieur pour accommoder le calendrier événementiel, le club ne s'attendait pas à vivre un mois aussi complexe. Loin de la ferveur de la Castellana, l'équipe a traversé des zones de turbulences, voyant le FC Barcelone reprendre de l'avance au classement de la Liga.
Entre la défaite frustrante à Anfield en Ligue des Champions, où seul Thibaut Courtois a brillé, et les matchs nuls laborieux concédés face au Rayo Vallecano, à Elche et à Gérone, le Real Madrid a souffert de ce manque de repères domestiques.
Le Real Madrid prêt à transformer le Bernabéu en forteresse
Cependant, cet exil s'est terminé sur une note d'espoir retentissante. Après avoir péniblement battu l'Olympiacos en Grèce, les hommes de Xabi Alonso ont signé leur meilleur match de la saison mercredi dernier à San Mamés. La victoire autoritaire contre l'Athletic Bilbao a prouvé que le groupe avait de la ressource et du caractère. C'est avec cette dynamique retrouvée et ce statut de conquérant que l'équipe rentre enfin à la maison, déterminée à transformer les doutes de novembre en force pour décembre.
Le retour au Bernabéu arrive à un moment charnière. D'ici la fin de l'année 2025, le Real Madrid disputera trois de ses cinq derniers matchs à domicile. Après la réception du Celta de Vigo ce soir, les yeux seront rapidement tournés vers le choc titanesque en Ligue des Champions contre Manchester City, un rendez-vous où l'apport du public sera décisif. Pour clore l'année, c'est le Séville FC qui se présentera dans la capitale.
Ce calendrier favorable à domicile est une opportunité en or pour Xabi Alonso. L'entraîneur basque sait que la reconquête de la première place et la qualification européenne passent par un sans-faute dans son antre. Après avoir survécu à l'hostilité des stades adverses pendant plus d'un mois, les joueurs ont faim de communier avec leurs supporters. Le stade, avec son toit fermé et son acoustique unique, doit redevenir ce chaudron qui effraie l'Europe et rassure les siens. La parenthèse de l'exil est refermée ; place maintenant à la reconquête.











