Joan Laporta s'est présenté vendredi devant le tribunal pour témoigner dans le cadre de l'instruction de l'affaire Negreira. Le président du FC Barcelone, qui n'a pas souhaité faire de déclaration à la presse après son témoignage, a passé près d'une heure devant la juge qui enquête sur les paiements de 7,3 millions d'euros versés par le club blaugrana entre 2001 et 2018 à l'ancien vice-président du Comité Technique des Arbitres, José María Enríquez Negreira, et à son fils Javier.
Le dirigeant du Barça affirme que cette situation était « héritée » du conseil d'administration précédent et que, dès son arrivée à la présidence, le département sportif lui a dit qu'il fallait continuer à les effectuer. En théorie, en raison de l'utilité des rapports sur les arbitres.
Laporta a assuré que les arbitres ne les avaient « absolument pas » favorisés pendant toute cette période, car ils avaient une équipe qui était « un exemple dans le monde entier ». De plus, selon la Cadena SER, le président aurait également déclaré dans sa déposition qu'il n'avait jamais vu ni rencontré Negreira lui-même et que ces rapports étaient « très élaborés ».
Luis Enrique et Ernesto Valverde témoignent également dans l'affaire Negreira
Luis Enrique (entraîneur du Barça de 2014 à 2017) et Ernesto Valverde (entraîneur du Barça de 2017 à 2020) ont également témoigné. Le premier a affirmé ne pas avoir connaissance de ces rapports des rapports arbitraux, tandis que le deuxième a déclaré ne jamais les avoir vus, ne savoir s'ils existaient et que cela lui était égal, car il ne les aurait pas utilisés.
Les deux anciens entraîneurs du FC Barcelone ont témoigné par vidéoconférence, tandis que Laporta s'est présenté en personne au tribunal d'instruction n° 13 de Barcelone, situé dans la Cité de la Justice.
Les comparutions en attente sont désormais prévues pour 2026 : Elena Fort, représentante du FC Barcelone, et l'ancien président Joan Gaspart devront comparaître. Le Barça est inculpé en tant que personne morale dans cette affaire pour possible corruption dans le domaine sportif. Affaire à suivre.
Gjon Haskaj











