Le Real Madrid est indigné de l'attitude des avocats de LaLiga et de la Fédération espagnole de football (RFEF) lors du témoignage de Joan Laporta devant la juge qui instruit la procédure pénale liée à l'affaire Negreira. L'experte juridique qui représentait la RFEF lors de l'audition n'a pas adressé la moindre question au président du Barça. Quant à celui envoyé par Javier Tebas, il n'en a posé qu'une seule : s'il était vrai ou non que le fils à Negreira accompagnait les arbitres au Camp Nou.
À titre de comparaison, le Real Madrid en a adressé une douzaine, comme le relève AS. D'après le quotidien espagnol, qui cite des sources internes au club : "La passivité de LaLiga et de la RFEF reflète leur manque d'intérêt d'aller au fond des choses." Toutefois, cette passivité, même si elle irrite le club madrilène, ne l'a pas surpris.
Surtout après les paroles de Fran Soto, nouveau président du Comité Technique des Arbitres (cette entité dépend de la RFEF) depuis cette année concernant l'affaire Negreira : "C'est un sujet qui nous cause beaucoup de tort et plus tôt cela prendra fin, mieux ce sera pour tout le monde. Nous devons l'oublier et le laisser derrière nous." Quant à Javier Tebas, le président de Liga, il est de notoriété publique qu'il entretient une relation très houleuse avec le Real Madrid.
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Le Real Madrid restera ferme sur ses positions dans l'affaire Negreira
De son côté, le Real Madrid restera en tant qu'accusation particulière dans la procédure pénale jusqu'à la fin de cette dernière. Ce statut, auquel il a pu accéder en tant que partie potentiellement lésée, lui permet d'accuser le présumé coupable, de défendre ses propres intérêts, de proposer des preuves et de demander une condamnation, en intervenant activement dans le procès afin d'obtenir justice et réparation civile.
Le tribunal d'instruction n° 1 de Barcelone enquête toujours sur le versement de 7,3 millions d'euros par le FC Barcelone à Enrique Negreira, lorsqu'il était vice-président du Comité Technique des Arbitres. Cette enquête vise à déterminer si ces transferts remplissent ou non les éléments constitutifs de l'infraction de corruption dans le domaine sportif du Code pénal espagnol.
Gjon Haskaj











