Le 24 septembre 2023, suite à des décisions controversées qui ont favorisé une victoire de l’Atlético de Madrid 3 buts à 1 face au Real Madrid, l’arbitre espagnol Javier Alberola Rojas avait provoqué un souffle de protestation chez les supporters Madridistes.
Mais au-delà des polémiques sur le terrain, des révélations troublantes ont surgi concernant des transactions financières entre Alberola Rojas et Javier Enríquez Romero, fils de José María Enríquez Negreira, ancien vice-président du Comité Technique des Arbitres (CTA) espagnol entre 1994 et 2018.
Des transactions financières controversées d’Alberola Rojas envers Enríquez Romero qui remettent en question l’intégrité de l’arbitrage espagnol
Selon des documents de l’Agence Tributaria, Alberola Rojas aurait payé Enríquez Romero pour des services de « coaching » entre 2016 et 2019. Ces paiements, qui s’élèvent à environ 8 600 euros, s’inscrivent dans un contexte plus large où d’autres arbitres de la Liga, ainsi que de deuxième division espagnole, ont également sollicité les services d’Enríquez Romero Negreira.
En tout, les montants versés par plusieurs arbitres au fils de Negreira auraient atteint près de 25 000 euros durant cette période.
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Ces transactions sont révélatrices d’une relation entre Enríquez Romero Negreira et le monde de l’arbitrage espagnol, alors que son père était une figure influente au sein du CTA. Les documents montrent que ce dernier percevait des paiements pour des services de conseil et d’analyse des performances arbitrales.
Des services qui auraient pu influencer la promotion et le maintien des arbitres dans les divisions supérieures à l’époque. En 2017, par exemple, année où Alberola Rojas a été promu en Liga, Enríquez Romero a reçu des paiements importants de la part de sociétés liées à Negreira. Ces révélations soulèvent des questions sur l’intégrité des processus de promotion au sein de l’arbitrage espagnol.
Malgré ces controverses, Alberola Rojas est devenu arbitre international en janvier dernier, en remplacement de Mateu Lahoz et Del Cerro Grande, qui ont récemment pris leur retraite en tant qu’arbitres. Cette situation ne manquera pas de susciter davantage de débats sur l’éthique, la transparence dans le football espagnol ainsi que le rôle que se doit de jouer la FIFA dans des polémiques controversées qui touchent directement la morale footballistique.