Munuera Montero est au cœur d’une polémique depuis son arbitrage lors du match entre Osasuna et le Real Madrid (1-1). Dès la 8ᵉ minute, le club madrilène a réclamé un pénalty pour une faute sur Vinicius, non signalée par l’arbitre ni par le VAR.
Plus tard, trois autres actions litigieuses ont également été ignorées, dont deux mains dans la surface et un contact sur Vinicius. Mais c’est surtout l’expulsion de Jude Bellingham avant la pause qui a fait basculer la rencontre et déclenché une vague de contestations.
L’Anglais a reçu un carton rouge direct après avoir prononcé un « fuck you » à l’attention de l’arbitre, un terme qui, selon Carlo Ancelotti, aurait été mal interprété.
« Il n’a pas bien compris l’anglais. C’était ‘fuck off’, pas ‘fuck you’. Il s’est trompé », a expliqué l’entraîneur madrilène en conférence de presse. Une incompréhension qui a provoqué l’ire du Real Madrid, qui dénonce un arbitrage à sens unique et estime que l’équipe a été lourdement pénalisée par ces décisions.
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Le CTA réagit à la performance de Munuera Montero
Face aux critiques et aux menaces reçues par Munuera Montero, la Fédération Espagnole de Football et la communauté arbitrale ont pris la parole pour défendre l’officiel selon Relevo.
« Les arbitres professionnels souhaitent exprimer leur plus profonde indignation face aux attaques et menaces reçues par notre collègue », peut-on lire dans un communiqué officiel. L’arbitre aurait été la cible d’insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux, une situation qui a poussé le CTA à intervenir.
Toutefois, cette mise à l’écart ne constitue pas une sanction disciplinaire selon Relevo. Contrairement à d’autres cas récents, comme Muñiz Ruiz ou García Verdura, le CTA n’a pas officialisé cette décision comme un « neverazo ».
Le choix de ne pas désigner Munuera Montero ce week-end pourrait s’apparenter à une mesure de protection plutôt qu’à une punition. Une situation qui interroge, alors que l’arbitre avait officié selon un roulement régulier depuis le début de la saison.
Edgar Yon
