Alors que les rumeurs se multiplient autour de Xabi Alonso ou d’une éventuel arrivée de Jürgen Klopp, le Real Madrid prépare déjà un plan B. Si aucun technicien n’est officiellement en poste en juin, Santiago Solari pourrait revenir à la tête de l’équipe. Et selon la presse espagnole, l’Argentin se tient prêt depuis déjà plusieurs semaines.
L’option interne qui rassure
L’avenir de Xabi Alonso se clarifie progressivement, mais le club reste prudent. La Coupe du monde des clubs approche, et Florentino Pérez veut s’y présenter avec un minimum de garanties sportives. Dans ce contexte, la solution la plus simple — et peut-être la plus efficace — pourrait être en interne : Santiago Solari. Aujourd’hui directeur du football, il connaît parfaitement la maison blanche, y ayant entraîné la réserve puis l’équipe première en 2018-2019.
Selon Relevo, la direction madrilène estime que confier cette compétition à Solari permettrait d’éviter toute pression inutile sur un éventuel nouveau coach. Une manière de ne pas le plonger d’emblée dans une situation à risque, surtout si les résultats ne suivent pas. Pour Pérez, cette Coupe du monde des clubs compte. Elle est vue comme un nouveau titre à aller chercher, même si plusieurs grands clubs européens ne sont pas qualifiés.
Ce n’est qu’en cas de prise de fonction immédiate et totale d’un nouvel entraîneur que le recours à Solari serait écarté.
Une expérience mitigée, mais des fondations solides
Solari a déjà connu ce rôle en 2018-2019. Remplaçant Julen Lopetegui au cœur d’une saison noire marquée par les départs de Zidane et Cristiano Ronaldo, il avait dirigé le Real Madrid pendant quatre mois, avec un bilan de 22 victoires, 2 nuls et 8 défaites. L’élimination douloureuse contre l’Ajax en Ligue des champions et celle en Copa del Rey face au Barça ont marqué les esprits… mais ses choix n’ont pas été oubliés.
S’il n’a pas laissé une empreinte tactique forte, Solari a posé les premières pierres d’une nouvelle ère. C’est lui qui a véritablement lancé Vinicius Jr., alors snobé par Lopetegui, et qui est devenu depuis, le meilleur joueur du monde (The Best). C’est aussi lui qui a fait éclore Marcos Llorente, aujourd’hui pilier de l’Atlético. Il avait même osé mettre Marcelo et Isco sur le banc, choix symboliques mais nécessaires.
Solari, figure du club, fidèle et disponible, incarne un relais crédible en attendant le successeur définitif d’Ancelotti. S’il doit assurer l’intérim en juin, personne à Valdebebas ne sera surpris : il est prêt. Et il le fait pour le blason.
