Marcelino ne cache pas son admiration lorsqu’il évoque le départ de Carlo Ancelotti du Real Madrid. « C’est un entraîneur qui respecte la profession, un modèle de comportement et de résultats », confie-t-il dans un entretien accordé à AS. Pour l’entraîneur de Villarreal, c’est autant une perte humaine que sportive. « Il transmet des valeurs, une sérénité et une capacité à gérer un groupe qui manqueront à notre championnat. »
L’Italien laisse derrière lui une empreinte profonde : des titres, une approche fondée sur la confiance et une capacité rare à faire progresser les individualités. « Oui, les stars sont sur le terrain, mais des entraîneurs comme lui donnent un sens collectif au talent », résume Marcelino.
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Xabi Alonso, une transition naturelle pour Marcelino
Pour combler ce vide, le Real Madrid a fait appel à une figure familière : Xabi Alonso. Un choix jugé évident par Marcelino. « Il connaît la maison, il a été un joueur de très haut niveau, il comprend les exigences du Real Madrid », souligne-t-il.
Mais au-delà du symbole, le natif de Tolosa arrive avec un solide crédit sportif : un titre historique glané avec le Bayer Leverkusen dans une Bundesliga longtemps verrouillée par le Bayern.
« Il sait ce que c’est que d’être un champion. Il l’a été en tant que joueur, il l’est devenu en tant qu’entraîneur. »
À Madrid, Xabi Alonso hérite d’un vestiaire ambitieux et d’un héritage lourd à porter. Mais pour Marcelino, il possède toutes les clés pour poursuivre, avec sa propre touche, l’œuvre laissée par Ancelotti.
Léo Seguin