Fede Valverde a connu de diverses fortunes dans le même stade. Le 18 juin, un pénalty raté. Le 1er juillet, une performance de patron. Face à la Juventus Turin, le milieu du Real Madrid a brillé dans tous les secteurs de jeu. Il a été le plus dangereux devant (6 tirs, dont 4 cadrés), le plus créatif (5 occasions créées), et même un pilier à la récupération (6 ballons gagnés). Un match complet qui en dit long sur sa capacité à rebondir.
Avec 92,5 % de passes réussies, dont beaucoup dans des zones sous pression, l’Uruguayen a impressionné par sa lucidité. Xabi Alonso, son entraîneur, l’a salué d’un sourire en conférence de presse : « Il me facilite la vie. » Une évidence. Ce soir-là, Valverde a été partout, tout le temps — et surtout, décisif, comme le relate AS.
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Un brassard qui ne fait plus peur à Valverde
Capitaine face à la Juve, le numéro 8 merengue a également assumé son rôle de leader. « Mes coéquipiers m’écoutent, ils veulent aider, ça rend les choses faciles », a-t-il expliqué après le match. Pour lui, porter le brassard devient naturel, presque logique.
Ce match restera comme l’un de ses plus aboutis avec le Real Madrid. Un symbole : dans le même stade où il avait failli deux semaines plus tôt, il a prouvé qu’il était plus fort que l’échec. D’un pénalty raté à une ovation, Valverde n’a pas seulement été un faucon. Il a été un phénix.
Achille Mourgues.
