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« Le seul club que je pourrais entraîner après le Brésil, c’est le Real Madrid » confie Carlo Ancelotti

14 septembre 2025Rédaction Le Journal du Real
MADRID, SPAIN - MAY 24: Carlo Ancelotti, Head Coach of Real Madrid, shows appreciation to the fans after the team's victory following the LaLiga match between Real Madrid CF and Real Sociedad at Estadio Santiago Bernabeu on May 24, 2025 in Madrid, Spain. (Photo by Denis Doyle/Getty Images)

Carlo Ancelotti revient sur sa dernière saison au Real Madrid, son arrivée à la tête du Brésil et livre son regard sur le vestiaire madrilène.

Carlo Ancelotti a ouvert les portes du siège de la Confédération brésilienne de football à France Football. Désormais sélectionneur de la Seleção, l’entraîneur italien de 66 ans a évoqué sans détour son nouveau défi, tout en revenant sur son passage récent au Real Madrid.

Dans cet échange, il s’est confié sur la difficulté de gérer une saison marquée par les blessures, son lien privilégié avec Vinicius, l’intégration réussie de Kylian Mbappé, et a laissé une phrase lourde de sens : « Le seul club que je pourrais entraîner après le Brésil, c’est le Real Madrid. »

Une dernière saison compliquée pour Ancelotti

Carlo Ancelotti ne cherche pas à masquer la réalité : son ultime exercice sur le banc madrilène a été marqué par une cascade de blessures qui a bouleversé son projet de jeu.

La ligne défensive a particulièrement souffert, avec les absences prolongées d’ÉderMilitão, Antonio Rüdiger, David Alaba, Ferland Mendy ou encore Dani Carvajal. « Beaucoup de joueurs importants nous ont manqué », résume l’Italien auprès de France Football.

Cette fragilité structurelle a contraint le staff à improviser, parfois dans l’urgence, en repositionnant certains cadres ou en intégrant des jeunes sans expérience.

Ancelotti cite notamment le cas de RaúlAsencio, défenseur issu de la cantera, appelé à pallier les absences alors qu’il venait tout juste de franchir le pas entre les catégories de formation et le groupe professionnel. « Il a bien répondu, mais il est évident qu’il ne pouvait pas, à lui seul, compenser le vide laissé par tant de titulaires », explique le Mister.

Interrogé sur Kylian Mbappé, arrivé à Madrid à l’été 2024, Ancelotti se montre élogieux. « En un an, il ne m’a jamais rien demandé. Ni pour tirer les penalties, ni pour jouer, ni pour les coups francs. Il a été exemplaire, avec beaucoup d’humilité », détaille-t-il, en soulignant sa première saison conclue avec 44 buts.

Pour l’Italien, l’avenir de Mbappé s’inscrit sans ambiguïté dans l’axe : « Pour moi, c’est un avant-centre. Il est rapide, technique, habile dans les petits espaces. Sur l’aile, il marquerait moins, car les exigences physiques y sont plus importantes aujourd’hui. Devant le but, il maximise son potentiel. »

Vinicius, une relation sans nuage

S’il est un joueur qui a marqué l’ère Ancelotti au Real Madrid, c’est bien Vinicius Junior. L’entraîneur italien n’hésite pas à rappeler la solidité du lien qui les unit depuis son retour sur le banc madrilène. « J’ai une relation fantastique avec Vini. Il fait ce que je lui demande. Je n’ai jamais eu de problème avec lui », affirme-t-il, coupant court aux spéculations sur une éventuelle gestion difficile du Brésilien.

Sous la houlette d’Ancelotti, Vinicius est passé du statut de jeune promesse irrégulière à celui de leader offensif, indispensable dans le projet madrilène. L’Italien met en avant sa capacité d’adaptation et son sens du collectif : « Il est réceptif, attentif et toujours prêt à écouter. » Une évolution qui a permis au joueur de gagner en efficacité devant le but tout en conservant sa capacité de déstabilisation sur l’aile gauche.

L’arrivée du Français a comblé le vide laissé par le départ de Karim Benzema. « La signature de Mbappé a été une excellente chose. Après Benzema, nous avions recruté Joselu, qui a été utile, mais un club comme le Real Madrid doit avoir un avant-centre de référence : comme Mbappé, Benzema ou Butragueño », souligne-t-il.

Un constat qui va au-delà de la seule dimension sportive : « On peut remplacer un joueur sur le terrain, mais pas toujours ce qu’il représente dans le vestiaire », glisse Ancelotti, évoquant l’importance de cadres comme Carvajal.

Djamel BENNACER

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