Xabi Alonso était présent lors d’un événement de l’École Universitaire Real Madrid- Universidad Europea. L’Espagnol en a profité pour évoquer l’importance d’entraîner le club de la capitale.
Entraîner un club comme le Real Madrid signifie beaucoup pour l’ancien entraîneur de Leverkusen. Lors d’un événement de l’École Universitaire Real Madrid, Xabi Alonso a parlé aux étudiants. Aux côtés d’Emilio Butragueño, directeur des Relations Institutionnelles du Real Madrid, l’entraîneur de la Casa Blanca est revenu sur ses expériences en tant que joueur et entraîneur.
Comme le relaye MARCA, il s’est exprimé sur ce que ça signifiait pour lui d’entraîner le club vainqueur de la Ligue des champions à quinze reprises. Xabi Alonso a déclaré : « Il faut respecter cette histoire du madridismo et la façon dont ce grand club s’est construit. Cette quête de l’excellence, cette générosité et cet effort sont indiscutables au sein du club ».
Lorsqu’un entraîneur arrive au Real Madrid, il connaît l’importance et la grandeur du club. Lorsque Xabi Alonso évoque la « quête de l’excellence », il explique une certaine éthique de travail et surtout un état d’esprit de vainqueur, qui caractérise le club blanc. Avec toujours cette idée de faire mieux, de ne pas se contenter du minimum. Afin de souligner l’importance de l’institution, il a déclaré : « Au Real Madrid, les choses ne peuvent pas se faire n’importe comment, et il faut le comprendre ».
Une question sur son style de jeu authentique a également été posée. Ce à quoi le natif de Tolosa a répondu : « Être authentique, c’est rester fidèle à soi-même pour pouvoir le transmettre aux autres ». Un principe important pour le coach de la Casa Blanca.
Une expérience anglaise qui a forgé Xabi Alonso
À 22 ans, le coach espagnol est parti en Angleterre, à Liverpool précisément. Cette expérience lui a été bénéfique. « Au début, j’écoutais beaucoup, je parlais peu, et j’étais très attentif à tout. Cela m’a aidé à bien m’intégrer », a-t-il déclaré.
Cette expérience loin de l’Espagne lui a permis de grandir très tôt, et de prendre en maturité. Car, comme l’évoque Xabi Alonso, il faut beaucoup de courage pour quitter son pays à 22 ans, surtout pour se rendre dans un endroit que l’on ne connaît pas du tout.
Avec cette aventure, le coach de la Casa Blanca a développé de nouveaux principes, notamment l’éthique de travail. « Si tu veux continuer à progresser, tu as besoin de constance et d’éthique de travail », explique-t-il.
Paul Lambret
