Le Real Madrid se rend au Pirée avec la pression de l’histoire. Pour son cinquième match de cette phase de Ligue des champions, los Blancos doivent se rassurer après trois matchs sans victoire. Malgré son statut de géant européen, le club merengue affiche un bilan pour le moins inquiétant de six nuls et trois défaites depuis sa dernière visite victorieuse… en 1985. Entre l’AEK Athènes, le Panathinaïkos et l’Olympiakos, les Madrilènes ont toujours buté, souvent dans des matchs accrochés comme le 3-3 de 1999 contre l’AEK Athènes ou le 0-0 de 2007 face à l’Olympiakos.
Cette nouvelle tentative de briser cette « malédiction » qui dure depuis plus de trois décennies intervient dans un contexte compliqué pour le Real. En effet, l’équipe de Xabi Alonso reste diminuée défensivement avec plusieurs absences majeures. Une fragilité qui pourrait peser lourd dans l’atmosphère électrique du Georgios-Karaiskakis, où l’Olympiakos n’a toujours pas perdu en Ligue des champions cette saison et reste extrêmement solide avec son public.
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Une victoire vitale pour le Real Madrid
Face à l’enjeu, la Maison Blanche devra afficher une maîtrise totale et un réalisme offensif impeccable pour espérer briser cette série noire. Avec zéro victoire sur les trois derniers matchs et un niveau de jeu déconcertant, les Espagnols devront gagner mais aussi convaincre les Madridistas.
C’est dans un contexte flou autour de la gestion du vestiaire par Xabi Alonso que le Real aborde cette rencontre.Les rumeurs concernant la non-prolongation de Vinicius Jr avec le Real Madrid ou encore la situation de Rodrygo, qui n’a plus marqué depuis plus de 250 jours et 29 matchs plane sur la capitale espagnole. De plus, les Madrilènes savent qu’un succès ce soir représenterait bien plus que trois points : ce serait la fin d’une malédiction vieille de quatre décennies.
De son côté, l’Olympiakos abordera la rencontre avec ambition, porté par son public et motivé par l’opportunité d’entretenir cette tradition défavorable aux Espagnols pour aller chercher son ticket pour les barrages. Le duel promet d’être intense, entre un Real en quête de libération et une formation grecque déterminé à défendre son territoire.
Ilyes Belala
