Après la défiance, le grand apaisement ? Federico Valverde a évoqué la communion du groupe madrilène au terme du déplacement à Athènes. Vainqueur de l’Olympiakos sur un fil (3-4), le Real Madrid s’est fait peur mais a réagi avec orgueil. Cette cinquième journée de Ligue des champions présageait pourtant un scénario potentiellement catastrophique pour la Casa Blanca, empêtrée dans une guerre d’egos en interne. Après trois rencontres sans victoire, Xabi Alonso abordait ce rendez-vous européen avec un maximum de pression sur ses épaules. Il en ressort rasséréné.
Divisé et tourmenté il y a encore quelques heures, l’effectif serait désormais « plus uni que jamais », à en croire les déclarations de Federico Valverde, auteur d’un match correct en Grèce. « Après une semaine riche en déclarations, nous sommes plus unis que jamais. Avoir Vini et Mbappé à nos côtés est une chance, mais pouvoir compter sur la meilleure équipe du monde est un honneur », a-t-il affirmé sur son compte Instagram ce mercredi, comme rapporté par AS.
Pour Valverde, un retour dans l’entrejeu tant désiré
Fede Valverde faisait partie des cadres les plus méfiants - avec Vinicius Jr et Jude Bellingham - à l’endroit de Xabi Alonso. L’Uruguayen lui reprochait notamment des méthodes trop brutales. Surtout, il a longtemps ruminé l’épisode kazakhstanais, à Almaty, où le numéro 8 a été placé sur le banc alors qu’il avait participé à la conférence de presse d’avant-match la veille. C’est Raul Asencio, curieusement, qui avait joué au poste de latéral droit ce soir-là. Et le tacticien basque avait préféré un milieu Ceballos-Tchouaméni-Güler.
Aujourd’hui, cette séquence semble digérée pour le second capitaine du Real Madrid. « Je travaille dur pour retrouver mon meilleur niveau. Le manager a toujours été présent pour moi, me soutenant et faisant tout son possible pour m’aider à progresser et à contribuer à l’équipe », écrit-il sur Instagram. Après avoir assuré l’intérim en défense, « El Halcon » a retrouvé depuis deux matchs son véritable poste de milieu de terrain à la faveur du retour en force de Trent Alexander-Arnold. Une zone qui permet de réguler le tempo d’une rencontre, à condition d’être à 100% physiquement et mentalement. Fort de ce replacement, l’aérien Valverde cherche à clore définitivement cette période de turbulences.
