Face à Talavera de la Reina, le Real Madrid s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe du Roi. Le 2 novembre dernier, le Castilla s'était imposé face à la même équipe au stade Alfredo Di Stéfano grâce à un but de Joan Martínez sur passe décisive d'un certain David Jiménez.
Le jeune canterano a effectué son baptême du feu avec la première équipe lors de cette rencontre de Coupe du Roi et n'a pas démérité, tant s'en faut. Sa performance et celle de Valdepeñas à Alavés démontrent que les joueurs de La Fábrica méritent plus d'opportunités, dans un contexte dans lequel les remplaçants de l'effectif offrent un rendement insatisfaisant.
Le Real Madrid a entamé le match avec un 11 très offensif : 2 attaquants, 2 ailiers, 2 milieux centraux et 2 latéraux à vocation offensive. L'intention affichée a fonctionné durant toute la première mi-temps. L'équipe s'est ingéniée à ouvrir le score tout en maintenant son adversaire dans son propre camp. Ce dernier n'a pu exprimer une quelconque velléité d'aller vers l'avant en raison de l'implication sans ballon des joueurs de Xabi Alonso.
Certes, Endrick, Mbappé, Gonzalo et Mastantuono ont tous au moins loupé une occasion. Toutefois, le fait que l'équipe s'en procure autant a été un indicateur positif des offensives du Real Madrid et les deux buts avant la fin de la première période sont venus récompenser la détermination des joueurs.
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Les entrées de Bellingham et Tchouaméni changent la face du Real Madrid
Malgré une gestion plutôt correcte de ces deux longueurs d'avance après le retour du thé, l'équipe du club de Concha Espina a affiché une image indigne de son rang en fin de rencontre. Lors de celle-ci, elle a encaissé un but à la 80ᵉ et un autre dans les arrêts de jeu et s'est retrouvée à un arrêt de Lunin de se retrouver en prolongations. Sans l'Ukrainien, qui a assumé son premier capitanat de manière honorable, le Real Madrid aurait été à la merci d'un fiasco.
En sortant Arda Güler et Endrick à la 77ᵉ minute en lieu et place de Jude Bellingham et Aurélien Tchouaméni, Xabi Alonso avait probablement en tête d'apporter plus de densité physique au milieu de terrain afin de contrôler la fin du match en toute quiétude. Hélas pour le Basque, c'est l'inverse qui s'est produit. En effet, l'Anglais et le Français ont fait preuve d'une désinvolture et d'une suffisance inexcusable à ce niveau.
Avec une attitude pareille et des joueurs qui choisissent à la carte les matchs lors desquels ils décident d'effectuer ce pour quoi ils sont rémunérés, il est tout bonnement impossible pour l'équipe d'aspirer à remporter des titres majeurs. Xabi Alonso ne peut pas faire confiance à tous les joueurs de cet effectif et il lui incombe d'être beaucoup plus exigeant qu'il ne l'est avec certains cadres de l'équipe.











