En 2025, Aurélien Tchouaméni fait partie des rares satisfactions du Real Madrid. Titulaire indiscutable sous les ordres de Carlo Ancelotti, puis de Xabi Alonso, le milieu de terrain français s’est érigé en tant que valeur sûre de l’équipe de Los Blancos. Au cours de cet exercice 2025/2026, le Français démontre qu’il est un joueur fiable sur le plan physique : il n’a manqué que deux matchs en raison d'une blessure à la cuisse, contre le Rayo Vallecano et Elche.
En son absence, les errances défensives des siens se ressentent davantage. Fort d’une polyvalence précieuse, l’international tricolore est capable d’assumer un rôle hybride, entre le rôle de sentinelle et celui de troisième défenseur central. Ce dernier peut intégrer la ligne défensive et ainsi décrocher pour offrir une certaine largeur aux latéraux et faciliter la construction du jeu madrilène vers l’attaque.
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Aurélien Tchouaméni a redressé la barre en 2025
Le Français a bien conclu son année 2025, lors du timide succès des Merengues face à Séville. Ce dernier s’est distingué par sa férocité sur le plan défensif. Omniprésent au niveau de l’arrière-garde, le numéro 14 madrilène est le deuxième joueur de l’équipe à avoir réalisé le plus d’interventions défensives (78), derrière Huijsen (104).
Avec cinq récupérations à son actif, le milieu défensif est aussi le joueur qui comptabilise le plus de tacles réussis de la rencontre, au nombre de deux. D'après les statistiques de DataMB, reprises par AS, le Français excelle dans deux aspects clés du milieu de terrain : il remporte 96 % de ses duels et se montre déterminant aussi dans les passes vers l’avant (95 % de ses passes) avec une précision de 98 %.
Si le joueur du Real Madrid a bien fini son année, ce dernier a entamé 2025 dans la tourmente. Début janvier, sa prestation lors de la gifle infligée par le Barca en finale de Supercoupe d’Espagne (2-5) relevait d’un niveau assez médiocre. S’en est suivi une première mi-temps fébrile sous les huées du Bernabeu face au Celta de Vigo en huitième de finale de Coupe d’Espagne.
Des sifflets qui visaient précisément Aurélien Tchouaméni et qui ont produit un électrochoc en lui. Le Français en a tiré une belle leçon :
“Je faisais trois ou quatre passes et à chaque fois, on me huait. On avait deux options : soit on abandonnait, soit on jouait son jeu. Ce jour-là, j'ai fait un excellent match et, finalement, les huées ont cessé. Ce fut un moment important qui m'a permis de progresser.”
Le dernier Clasico en date, qui a enfin souri au Real Madrid avec un succès au Bernabeu (2-1), traduit bien cette montée en puissance d'Aurélien Tchouaméni au fil de l’année. Face à l’équipe blaugrana, le joueur avait livré une belle prestation, digne du niveau de son prédécesseur Casemiro. Ce dernier a permis à la ligne défensive d’acquérir une précieuse densité aux abords de la surface de réparation.
Capable d’anticiper les actions adverses, il a activement participé au muselage de l’attaque blaugrana. Grand soutien de la charnière centrale Militao - Huijsen, le milieu de terrain a coupé court à un grand nombre de passes en profondeur.
Le joueur doit aussi sa progression à Xabi Alonso et à ses idées sur le plan technico-tactique qui mettent en valeur son importance au sein de son équipe. Quoi qu’il arrive, Tchouaméni reste un joueur majeur de la formation madrilène depuis son arrivée à l’été 2022. Avec lui sur le terrain, le bilan du Real Madrid est de 116 victoires en 169 matchs, soit un taux de réussite qui avoisine les 70%.
Aris Aid
