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Les maux qui rongent le Real Madrid cette saison

10 avril 2025
Rédaction Le Journal du Real
MADRID, SPAIN - APRIL 05: Vinicius Junior of Real Madrid reacts after Valencia CF scored their opening goal during the LaLiga match between Real Madrid CF and Valencia CF at Estadio Santiago Bernabeu on April 05, 2025 in Madrid, Spain. (Photo by Denis Doyle/Getty Images)

Fragilisé par une série de défaites inquiétantes, Carlo Ancelotti est aujourd’hui sur un siège éjectable. Alors que le Real Madrid semble à court d’idées, la défaite 3-0 contre Arsenal cristallise les critiques. Le retour au Bernabéu pourrait tout changer, comme tout sceller.

Carlo Ancelotti traverse peut-être l’épreuve la plus délicate de son second mandat au Real Madrid. La gifle infligée par Arsenal en Ligue des champions (3-0) a mis à nu des failles déjà visibles depuis des mois : une équipe souvent déséquilibrée et incapable d’imposer une vraie maîtrise collective. L’aveu de l’entraîneur après la rencontre est sans appel : « Nous n’avons pas été compacts toute la saison. »

Entre une défense vulnérable et un pressing désorganisé, Madrid a trop souvent exposé ses limites face à des adversaires mieux structurés. La perte d’identité est d’autant plus criante depuis le départ de Toni Kroos, révèle MARCA. Le milieu de terrain, autrefois maître du tempo, peine désormais à construire. Ancelotti n’a pas su désigner un vrai successeur à l’Allemand, et malgré les efforts de Modric ou Ceballos, l’équipe repose davantage sur des éclairs individuels que sur une mécanique huilée.

Ancelotti, coupable désigné des galères du Real Madrid ?

La gestion tactique des matchs et des hommes constitue une autre source de tension. La gestion des matchs et des hommes est un autre point de tension. L’entraîneur italien est critiqué pour son manque de réactivité sur le banc. Contre Arsenal, il n’a utilisé qu’un changement, Brahim, pour cinq minutes. Endrick ou Güler restent spectateurs, même lorsque le match l’exige. Le refus de trancher étonne d’autant que le groupe affiche des signes indéniables de fatigue physique et mentale.

Onze revers cette saison, une seconde place au classement de Liga derrière le Barça, une Coupe du Roi pas flamboyante… Les chiffres interrogent. Plus que les résultats, c’est la dynamique du projet qui, selon les observateurs, semble sourde. Le match retour contre Arsenal au Bernabéu n’aura donc pas seulement des allures de demi-finale européenne : il pourrait signer le début d’un nouveau cycle… sans Ancelotti.

Léo Seguin

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