Le Real Madrid, déjà malmené par son début d’année 2025, arrive au derbi avec un état physique préoccupant. Les blessures se sont accumulées ces dernières semaines, et le club se retrouve avec de nombreux absents pour affronter un Atlético en pleine forme.
Les blessures musculaires de Valverde, mais aussi les images inquiétantes de Rüdiger et Alaba avec des bandages sur les jambes, ajoutent une pression supplémentaire sur Ancelotti.
L’absence prolongée de Militao et Carvajal, ainsi que la grave blessure de Ceballos, complètent un tableau bien sombre pour le club madrilène.
- À lire également :Federico Valverde, le faucon cloué au sol après 2 ans sans blessure
Un contraste frappant avec l’Atlético
Le bilan des blessures du Real Madrid contraste fortement avec celui de son adversaire. Si le Real Madrid a déjà comptabilisé 39 blessures cette saison selon Marca, l’Atlético n’en a souffert que de 18.
En 2025, Simeone n’a déploré que cinq blessures contre douze pour Ancelotti. Ce faible taux de blessures des Colchoneros leur permet d’aborder le derbi avec un effectif moins entamé.
La différence de matchs joués entre les deux équipes accentue encore cette situation. Le Real a disputé 44 matchs depuis le début de la saison, contre seulement 40 pour l’Atlético. En 2025, le Real Madrid a joué 18 matchs en 62 jours, tandis que l’Atlético n’en a joué que 14.
Les efforts d’Ancelotti face à une saison éprouvante pour le Real Madrid
Ancelotti s’efforce de gérer un effectif réduit depuis le début de la saison, avec de nombreuses absences majeures. Les rotations, pourtant essentielles, sont de plus en plus difficiles à mettre en place.
Le coach madrilène doit s’appuyer sur un groupe de plus en plus restreint pour affronter un calendrier toujours aussi exigeant. L’accumulation des matchs pourrait peser lourd sur les joueurs encore en forme.
Les joueurs du Real Madrid devront être à leur meilleur pour résister à l’Atlético, qui arrive avec un rythme plus équilibré et une condition physique optimale. Un défi de taille pour les merengues, qui devront lutter contre ces désavantages.
Edgar Yon
