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Mercato : le Real Madrid contraint de passer à l’action sous peine de déclassement

22 avril 2025
Rédaction Le Journal du Real
MANCHESTER, ENGLAND - FEBRUARY 11: Florentino Perez, President of Real Madrid, looks on in the stands prior to the UEFA Champions League 2024/25 League Knockout Play-off first leg match between Manchester City and Real Madrid C.F. at Manchester City Stadium on February 11, 2025 in Manchester, England. (Photo by Michael Regan/Getty Images).

La déroute contre Arsenal a mis en lumière les limites de l’effectif madrilène. Le Real Madrid devra se montrer plus audacieux sur le marché des transferts s’il veut conserver son rang en Europe.

La gifle reçue par le Real Madrid face à Arsenal en Ligue des champions a servi d’électrochoc. Si l’arrivée de Trent Alexander-Arnold est quasiment actée, elle ne suffira pas à combler les failles du groupe madrilène. Depuis le dernier mercato estival, Madrid s’en tient à une politique de prudence financière, misant sur des opportunités ou des joueurs libres (Mbappé, Endrick). Résultat : aucune recrue défensive cet hiver malgré les blessures en cascade (Militao, Carvajal, Alaba…) et les carences dans ce secteur.

Or, Ancelotti a identifié des manques dès l’été dernier. Le technicien italien désirait un défenseur central et un milieu relayeur en renfort. Martin Zubimendi et Dean Huijsen sont aujourd’hui ciblés, indique AS, mais leurs clauses libératoires (60 millions d’euros chacun) refroidissent Florentino Pérez. Plus ambitieux encore, Florian Wirtz coûterait 150M, un prix prohibitif pour l’état-major merengue. Pourtant, l’effectif actuel, affaibli par les absences de Nacho, Joselu et Kroos, ne peut plus répondre aux exigences du très haut niveau.

Budget serré et prolongations en suspens

Le Real Madrid ne pourra miser que sur trois fins de contrat (Modric, Lucas Vázquez et Vallejo) pour libérer de la masse salariale. Aucune vente majeure n’est prévue, et certains dossiers, comme celui de Davies et Kimmich, se sont déjà envolés. Le flou persiste aussi autour de Ferland Mendy et Fran Garcia à gauche, tous deux peinant à convaincre.

En attaque, l’absence d’un véritable numéro neuf pèse. Derrière, les cas Rüdiger et Alaba (32 ans) posent la question de l’avenir défensif de l’effectif, pendant qu’Eder Militao demeure une incertitude médicale. Le temps n’est plus à la temporisation : Madrid doit investir, ou se résigner à décliner.

 

Léo Seguin.

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