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Le Real Madrid à la recherche d’une âme et d’un guide

9 avril 2025
Rédaction Le Journal du Real
LONDON, ENGLAND - APRIL 08: Jude Bellingham of Real Madrid looks dejected after Mikel Merino of Arsenal (not pictured) scores his team's third goal during the UEFA Champions League 2024/25 Quarter Final First Leg match between Arsenal FC and Real Madrid C.F. at Emirates Stadium on April 08, 2025 in London, England. (Photo by Justin Setterfield/Getty Images).

Secoué par sa lourde défaite contre Arsenal, le Real Madrid cherche des coupables. Si Carlo Ancelotti est au centre des critiques, l’attitude du vestiaire et l’absence de leaders sont aussi critiquées. Le club semble avoir perdu ce qui faisait sa force.

La gifle infligée par Arsenal n’a pas seulement ruiné une possibilité européenne du Real Madrid : elle a révélé plus profondément une équipe dans le flou, indique Relevo. Premier mis en cause, Carlo Ancelotti. L’entraîneur italien, sous pression depuis plusieurs mois, ne parvient pas à doter son équipe d’une identité claire. Malgré un effectif cinq étoiles, les Merengue manquent de cohérence et semblent jouer sans plan ni envie.

Mais au club, on refuse de rendre Ancelotti seul responsable du mal. Dans l’organigramme, on reproche toutefois aux joueurs de ne pas appliquer les consignes travaillées à l’entraînement. Les données physiques sont édifiantes : les Anglais ont couru près de treize kilomètres de plus en moyenne. L’écart entre Merino (12,7 km) et Mbappé (8,4 km) résume à lui seul un déficit d’engagement devenu inquiétant.

Le vestiaire du Real Madrid a besoin d’un meneur

Cet absentéisme se décline dans les vestiaires. Les joueurs affichaient un optimisme de façade hier après-match, rêvant d’un retour héroïque en Champions League, mais l’ambiance générale interroge. Aucune rage depuis le début de saison, mais un groupe plutôt anesthésié. Chacun se réjouit de l’excellente entente, mais à la forte impression de continuer son chemin sans cap collectif.

Les cadres manquent à l’appel. L’absence de figures comme Kroos, Nacho, Carvajal ou Joselu se fait cruellement sentir. Leur leadership, fondamental dans les moments clés l’an passé, n’a pas été remplacé. Aujourd’hui, même les stars comme Vinicius ou Mbappé ne parviennent plus à tirer l’équipe vers le haut, ni par leur talent ni par leur attitude.

Ce Real Madrid, en quête de repères, est en train de découvrir qu’un grand nom ne suffit pas : sans idées, sans leaders et sans âme, l’institution vacille.

Léo Seguin

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