Franco Mastantuono, ancien espoir du tennis argentin et bientôt joyau madrilène

par | 06/06/2025 - 15:06 | 0 commentaires

Franco Mastantuono, pépite argentine de 17 ans, s’est longtemps partagé entre tennis et football. Avant de briller à River Plate et de signer bientôt au Real Madrid, il était l’un des meilleurs jeunes de son pays.

Franco Mastantuono n’a pas toujours rêvé du Bernabéu. Le futur milieu offensif du Real Madrid, recruté à 17 ans par les Merengues, s’est longtemps illustré… raquette à la main. À Azul, sa ville natale, il était considéré comme un véritable phénomène du tennis argentin, comme le rapport MARCA ce vendredi.

Formé au Club de Remo, il suivait la trace d’un certain Federico Delbonis, héros de la Coupe Davis 2016. À 12 ans, Mastantuono était classé cinquième au niveau national après avoir remporté treize tournois dans les catégories G1, G2 et G3.

Mais en 2018, le talent précoce choisit définitivement le ballon rond. Recruté dans la foulée par River Plate, il gravit les échelons à vitesse grand V. Gaucher au football, droitier au tennis, il impressionnait déjà par sa coordination et sa personnalité. « Franco était de ces gamins hors normes, bons à tout », se souvient Ignacio Poblet, son ancien entraîneur de tennis. « Je peux dire que c’est moi qui lui ai mis une raquette dans la main », ajoute-t-il.

Mastantuono, un profil omnisport

Le profil complet de Franco Mastantuono intéresse depuis longtemps les recruteurs madrilènes. À l’image d’autres grands joueurs passés par plusieurs disciplines dans leur jeunesse, il semble tirer de son passé tennistique un sens aigu de l’espace et de l’anticipation. « À l’école de tennis, on leur apprend à jouer des deux mains pour les libérer », explique Poblet. Le futur Merengue, gaucher balle au pied, frappait pourtant avec la main droite sur les courts.

Autre témoin de son double talent, Marcelo Taverini, ex-coach de Delbonis, confirme : « Je suivais son évolution, car je connais très bien son père. Il jouait aussi bien au tennis qu’au foot, jusqu’à devoir choisir. Le sport lui venait très facilement. » Une facilité qu’il affiche désormais sous les projecteurs du football mondial.

 

Edgar Yon

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