Le Real Madrid a démarré sa saison à domicile par une victoire minimale face à Osasuna (1-0), grâce à un penalty de Kylian Mbappé. Mais au-delà du résultat, un autre élément a retenu l’attention : la présence permanente de Xabi Alonso, debout, animé, donnant instructions et ajustements tout au long de la rencontre. Une attitude aux antipodes de celle de son prédécesseur, Carlo Ancelotti, plus mesuré dans son approche.
Ce comportement dynamique n’est pas passé inaperçu. Une caméra isolée, installée par le club depuis 2021, mais jamais réellement exploitée jusqu’alors, a permis de suivre en continu les mouvements et les échanges du technicien basque avec son staff et ses joueurs. Si cet outil était resté presque symbolique sous l’ère Ancelotti, il prend désormais une toute autre dimension avec Alonso, dont la posture engagée et la communication constante offrent une nouvelle fenêtre sur la gestion tactique en temps réel.
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Un outil taillé pour Xabi Alonso
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كاميرا خاصة التقطت جميع تحركات تشابي ألونسو الذي لم يهدأ !
هذه الكاميرا تم شراؤها عام 2021 لكنها لم تستعمل بسبب قلة حركة انشيلوتي .. الآن تم استعمالها لأول مرة
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— محمود مجيد (@MMajeedX) August 19, 2025
L’initiative de filmer de manière dédiée le banc de touche madrilène vise à enrichir l’analyse interne des matchs, en observant non seulement les comportements des joueurs, mais aussi ceux du staff. Le profil de Xabi Alonso, entraîneur exigeant et impliqué dans les moindres détails, se prête parfaitement à cet outil. Que ce soit pour ajuster le placement, échanger avec ses adjoints ou intervenir à chaque phase clé, l’ancien milieu de terrain ne cesse d’occuper l’espace technique.
Cette séquence, captée hier soir au Bernabéu, illustre une transition d’époque au Real Madrid, celle d’un encadrement plus mobile, plus communicatif, et résolument plus visible. Si le match face à Osasuna ne restera pas dans les annales sur le plan du jeu, il marque en revanche une première dans la façon dont le Real documente, analyse et valorise le travail de son entraîneur. Un outil discret… devenu désormais essentiel.
Djamel BENNACER
